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LES STATISTIQUES SUR LE GENRE PERMETTENT DE LUTTER CONTRE LES DISCRIMINATIONS (DG ANSD)


  15 Mars      71        Society (33428),

   

Dakar, 15 mars (APS) – Le Directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), Allé Nar Diop, a mis en exergue, mardi, l’importance des statistiques dans l’autonomisation de la femme et la lutte contre les discriminations.

’’Les résultats de ces recherches serviront à l’information non seulement pour les politiques et programmes sur la lutte contre les discriminations et l’autonomisation de la femme mais aussi pour le Plan Sénégal émergent qui prête une attention particulière à l’équité et à l’égalité du genre à tous les niveaux’’, a-t-il déclaré.

Le directeur général de l’ANSD s’exprimait lors de l’atelier national de restitution des études et analyses approfondies sur des thématiques de genre.

Selon lui, ’’en travaillant sur des thématiques aussi importantes que l’emploi, l’entreprenariat féminin, l’éducation ou encore les violences faites aux femmes, l’ANSD voudrait apporter sa contribution à une meilleure connaissance sur les disparités et les inégalités existant dans ces secteurs’’

’’L’intégration du genre dans les politiques publiques est adoptée pour lutter contre toute forme d’inégalité et pour assurer à tous une participation équitable au processus de développement’’, a-t-il soutenu en présence de Mame Gor Diouf, Secrétaire général du ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants.

L’analyse de ces études, objet de cet atelier de restitution, entre dans la mise en œuvre du projet ’’Women Count’’ (Les femmes comptent) en partenariat avec Onufemmes et l’Agence française de développement (AFD).

Le Sénégal est l’un des 12 pays pilotes de ce projet d’envergure mondiale.

L’objectif est d’analyser des données existantes et les rendre disponibles à tous les utilisateurs pour éclairer les politiques.

Ces études ont porté sur « L’accès différentiel des hommes et des femmes à l’emploi formel, les déterminants des violences faites aux femmes, les déterminants de l’accès différentiel à l’éducation des filles et des garçons, la contribution de l’entreprenariat et du leadership féminin au PIB’’.

Le Secrétaire a souligné que ’’dans cette perspective de l’atteinte des Objectifs de développement durable, un accent particulier doit être mis sur l’obtention des données fiables et accessibles, des évidences pour non seulement mesurer les progrès mais aussi les défis à relever’’.
Pour Mame Gor Diouf, ’’l’absence ou l’insuffisance de statistiques sensibles au genre demeure une problématique majeure pour les pays en développement qui ont constamment porté le plaidoyer auprès des Nations Unies’’.

Selon lui, ’’le Sénégal doit saisir cette opportunité pour résoudre de façon définitive la problématique de la disponibilité et de l’accessibilité des données sensibles au genre qui demeurent capitales pour établir des évidences comme bases de toute décision fiables’’.

La Directrice régionale de Onufemmes, Oulimata Sarr, a souligné que ’’le projet Women Count (les femmes comptent) vise à produire des données fiables et accessibles à tous’’. Selon elle, ’’ces données sont une mine d’information pour mieux affiner notre action’’.

Présentant les résultats de l’étude intitulée ’’Les déterminants de l’accès différentiel à l’éducation des filles et des garçons’’, l’ingénieur à l’ANSD, Ndiassé Wade a relevé que ’’la parité à l’élémentaire est atteinte dans toutes les régions du Sénégal hormis Kaffrine et Kolda pour la cible 6 à 11 ans’’.

Aussi, a-t-il noté, ’’les enfants qui vivent dans des ménages dirigés par une femme ont 1,5 fois plus de chances d’accéder à l’éducation que ceux résidant dans les ménages dont le chef est un homme’’.

’’De même, a-t-il ajouté, les enfants résidant dans des ménages dont le chef a un niveau primaire, secondaire ou plus, ont plus de chance d’accéder à l’éducation comparativement à ceux dont le chef n’est pas instruit’’.

Au niveau différentiel, M. Wade a expliqué que ’’l’influence positive du milieu urbain sur la chance de se maintenir à l’école jusqu’au niveau moyen et secondaire est plus à l’avantage des filles par rapport aux garçons’’.

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