Lomé, 1er déc. (ATOP) – Les travaux en commission du projet de loi de finances, exercice 2022 ont été ouverts, le mardi 30 novembre à l’hémicycle par la présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yawa Djigbodi Tsègan.
La présente session, essentiellement budgétaire, constitue l’une des occasions qui s’offrent à l’Assemblée nationale et au gouvernement de réfléchir sur les meilleures articulations de la gouvernance du pays. Elle s’est déroulée en présence du ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya et son collègue en charge des Relations avec les Institutions de la République, Christian Trimua.
Pour le ministre de l’Economie, ce projet de loi de finances, exercice 2022 est orienté surtout vers la couverture des besoins sociaux et la transformation structurelle de l’économie à travers le financement de différents projets prioritaires de la feuille de route 2020-2025 du gouvernement. « Je suis convaincu que la qualité des débats et l’ouverture d’esprit qui ont toujours caractérisé les relations entre l’Assemblée nationale et le gouvernement dans le cadre des études de projet de loi vont continuer. Nous espérons donc que ces débats vont rapidement aboutir à la conclusion des études et à l’adoption de ces projets de loi », a précisé le ministre.
La présidente de l’Assemblée nationale, Mme Tsègan a, quant à elle, indiqué que son institution est heureuse de constater que, pour la deuxième année consécutive, le projet de loi de finances est présenté sous forme de budget-programme, avec pour objectifs essentiels la poursuite de la déconcentration de la fonction d’ordonnancement et d’approbation des marchés, ainsi que le renforcement du rôle des contrôleurs financiers, entre autres. « En outre, comme déjà annoncé lors de la récente adoption de la loi de finances rectificative exercice 2021, les perspectives économiques qui s’offrent au Togo sont très bonnes et dénotent à suffisance des progrès accomplis dans les réformes structurelles », a-t-elle indiqué.
Selon Mme Tsègan, ce budget est la marque du respect du président de la République à accroître de manière significative et tangible, la capacité de production de la richesse nationale à l’horizon 2025. « Cet objectif n’est pas seulement symbolique. Il poursuit et consolide les multiples actions tendant à offrir un lendemain radieux à nos concitoyens », a ajouté la président de l’Assemblée nationale.