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MAKHILY GASSAMA RAPPELLE LA PART DE L’HISTOIRE DANS L’AVENIR D’UN PAYS


  30 Novembre      27        Society (33411),

   

Saint-Louis, 30 nov (APS) – L’ancien ministre socialiste de la Culture, Makhily Gassama, parrain de la première édition du Salon national du livre et de la lecture, a souligné jeudi à Saint-Louis l’importance des acquis dans la construction de l’avenir d’un pays, estimant que ’’la bêtise la plus fatale’’ au développement consiste à faire table rase du passé.

« La bêtise humaine, certainement la plus absurde et fatale au développement et à l’épanouissement d’un peuple, c’est de faire table rase de son passé et vouloir créer ou construire ex-nihilo, car rien ne vient de rien », a-t-il soutenu.

Il prononçait la leçon inaugurale de la première édition du Salon du livre et de la lecture, portant sur le thème « Penser terroir, agir territoire pour la promotion du livre et de la lecture ».

Les pays considérés comme développés, en Amérique, en Europe et l’Asie, ont forgé leur avenir à partir des acquis de leur histoire, a-t-il dit.

« Est-t-il vrai que le continent qui a vu naitre l’espèce humaine a renoncé à sa propre histoire pour se laisser aveugler par le prétendu éclat de celle des autres ? », s’est interrogé Makhily Gassama.

Selon lui, « les efforts d’aujourd’hui, surtout dans le domaine artistique et littéraire, voire politique, doivent être le prolongement des productions, des œuvres du passé si nous tenons à nous épanouir pleinement ».

Il juge par ailleurs judicieux le choix porté sur Saint-Louis pour abriter la première édition du Salon national du livre et de la lecture, rappelant que « cette vieille ville a été durant plusieurs siècles, le centre culturel du Sénégal, ville où les Oulémas étaient reçus comme des princes ».

Il estime que de ce point de vue, écrivains et artistes de cette époque « ont brillamment réussi leur œuvre et ont su ainsi bâtir des socles d’un monde nouveau dont les fruits continuent d’alimenter les aspirations de l’homme jusqu’à celui du XXIe siècle ».

A leur tour, les premiers écrivains de langue française « ont adopté les mêmes attitudes et sont parvenus à réaliser des chefs d’œuvre », citant notamment le poète Léopold Sédar Senghor, premier président du Sénégal indépendant.

Makhily Gassama, lui-même écrivain, a évoqué d’autres hommes de lettres comme Louis Gontran Damas, Aime Césaire, Birao Diop ou Ahmadou Kourouma, ajoutant à l’endroit de la jeune génération que « rien ne vient de rien ».

Des animations culturelles, expositions d’œuvres littéraires, des panels et conférence sur diverses thématiques liées au livre et la lecture sont au menu de la première édition du Salon national du livre et de la lecture, prévue pour trois jours à Saint-Louis ((29 novembre-1er décembre).

Outre le président de l’Association des écrivains du Sénégal (AES), Alioune Badara Bèye, plusieurs écrivains sénégalais sont appelés à animer panels et conférences lors de ce salon, parmi lesquels Aminata Sy, Cheikh Adramé Diakhaté, Abdoulaye Guissé, Pape Samba Sow, Pape Mody Niang.

Il y a aussi El Hadji Momar Samb, le professeur Djibril Samb, Aminata Sow Fall, Ibrahima Cissé Makalou Louis Camara, sans compter des officiels dont Ibrahima Lo, le directeur du Livre.

BD/BK/AKS

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