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OCHA initie des journalistes nigériens sur les questions humanitaires


  5 Décembre      21        Media (1875),

   

NIAMEY, 5 déc. (ANP) – Le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouali Magagi, a présidé, le mercredi 4 décembre au  siège du Bureau de Coordination pour les Affaires Humanitaires (OCHA), un atelier d’échanges des journalistes nigériens sur les questions humanitaires. La cérémonie s’est déroulée en présence du Chef de Bureau OCHA Ibrahima Barry.

Il s’agit à travers cette rencontre de deux jours d’outiller les hommes et femmes des médias sur le rôle que joue cette institution onusienne, mais aussi et surtout de les familiariser sur les termes utilisés par le Bureau OCHA.

Les principes humanitaires occupent une place centrale dans l’établissement et le maintien de l’accès aux populations touchées, que ce soit dans le cadre d’une catastrophe naturelle, d’un conflit armé ou d’une situation d’urgence complexe.

« Les préoccupations situées au centre de cette formation sont du reste déjà annoncées et prises en compte par les différents cadres d’orientation stratégiques publiques définis par les plus Hautes Autorités de notre pays », a déclaré le Ministre Laouali Magagi.

Toute la communauté humanitaire du pays s’est engagée non seulement à prévenir les crises, mais aussi et surtout à apporter, en cas de survenance de celles-ci, des réponses rapides, efficaces et adaptées à chaque situation et protéger durablement les populations.

Aussi, cet atelier s’inscrit-il « dans la droite ligne des préoccupations majeures des instances dirigeantes de notre pays, dont le regard est constamment tourné vers le bien-être et le bonheur des populations nigériennes en général et celles affectées par les crises en particulier », a noté le Ministre de l’Action Humanitaire.

Au cours des deux jours de travaux, il y a eu des échanges d’expérience avec les journalistes spécialistes des questions humanitaires, étrangers et locaux. Et aussi des communications sur la collecte, le traitement et la diffusion des informations humanitaires, présentées par Emanuele Cidonelli et Naomie Frerotte, tous deux du Bureau OCHA.

Il y a eu également des échanges sur les principes guidant l’action humanitaire, sur la visualisation des données et sur le traitement des images dans le contexte humanitaire.

Des visites de terrain ont également été effectuées, notamment sur le site des sinistrés de ‘’Gamou’’, ainsi que des travaux en groupe au cours de la deuxième journée de cet atelier d’échange.

La mission d’OCHA est de mobiliser et coordonner une action humanitaire guidée par les principes d’Humanisme, la Neutralité, l’Impartialité et l’Indépendance opérationnelle.

La fin de l’atelier  été ponctuée par la restitution des travaux  de groupe, des recommandations et une conclusion.

Actualité oblige, les questions humanitaires ont pris de l’ampleur dans notre pays au regard des crises multiples et multiformes qui assaillent des milliers de personnes. Ainsi que vous pouvez en témoigner vous-même, après les attaques des groupes armés non étatiques sur le territoire du Niger en février 2015, la situation humanitaire a beaucoup évolué pendant les dernières années. L’insécurité s’est accrue le long de nos frontières avec le Nigéria, le Mali, et le Burkina Faso, provoquant d’importants mouvements de populations qui ont trouvé refuge sur le territoire nigérien. A ce jour, notre pays abrite 249 813 déplacés forcés du Nigéria incluant populations déplacées internes, réfugiés et retournés nigériens. A cela s’ajoutent plus de 78 000 personnes déplacées internes dans les régions de Tillabéry et de Tahoua où vivent déjà plus de 55 500 réfugiés maliens.

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