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Réparation en faveur des victimes des crises : Une agence nationale va relayer la CVJR


  4 Mars      58        Society (33430),

   

Bamako, 03 mar (AMAP) Une agence nationale devra prendre le relai de la Commission vérité justice et réconciliation (CVJR), a annoncé, jeudi, son président, Ousmane Oumarou Sidibé.
M. Sidibé, qui animait une conférence de presse, souligné que, conformément à ses missions, la CVJR a élaboré les projets de la loi portant création de l’Agence nationale de gestion des réparations en faveur des victimes des crises depuis 1960 et de son décret d’application. « Une structure qui devrait succéder à la CVJR à la fin de son mandat’, a-t-il ajouté.
Il a révélé que, du 3 janvier 2017 à nos jours, la CVJR a enregistré plus de 25.000 dépositions de victimes.
Lors de cette rencontre avec la presse, au siège de la CVJR, à Koulouba, sur le thème : «La politique de réparation en faveur des victimes des crises maliennes », Ousmane Oumarou Sidibé, a rappelé que « l’objectif général de la politique nationale est de contribuer à la construction d’un Mali juste, pacifique, uni et réconcilié à travers la restauration de la dignité des victimes,
Cela à travers « une réparation adéquate des préjudices causés aux victimes, tout en accordant une attention particulière aux femmes, enfants et aux autres personnes en situation de vulnérabilité ».
Dans sa déclaration liminaire, le président de la CVJR a, aussi, rappelé que le mandat de la commission comporte deux aspects essentiels  : enquêter sur les graves violations des droits de l’Homme et proposer des réparations aux victimes.
Sur le volet réparation en faveur des victimes, M. Sidibé a expliqué que la CVJR a mis en place un groupe de travail sur les réparations qui a travaillé avec l’ensemble des partenaires de la Commission. « C’est à l’issue de ce processus que nous avons, à Bamako, au cours d’une rencontre nationale très large, adopté la politique nationale de réparation en faveur des victimes des crises maliennes de 1960 à nos jours», a expliqué le conférencier.
Ensuite, le gouvernement a approuvé cette politique nationale et son plan d’actions 2021-2025 par le décret 2021-0591 du 10 septembre 2021. Puis, dans le cadre de sa mise en œuvre, il a adopté le projet de loi fixant les règles générales relatives à la réparation des préjudices causés par les violations graves des droits de l’Homme. Mais, aussi le décret fixant les modalités de son application.
Pour la mise en œuvre de la politique nationale de réparation, le conférencier a formulé une série de recommandations : mettre en place le cadre législatif et réglementaire de la réparation en adoptant la loi régissant les réparations et son décret d’application, la loi portant création de l’organe chargé de l’administration des réparations et son décret d’application.
S’y ajoute la mobilisation des ressources financières (nationales et au niveau des partenaires techniques et financiers) nécessaires au financement de la politique nationale de réparation.
Sur des allégations de double indemnisation de certaines victimes. M. Sidibé a assuré que la CVJR y « veille scrupuleusement ».
Il a souligné le cas emblématique des victimes dites des bérets rouge, suite au coup d’État de 2012 qui, ayant déjà été indemnisées par le l’État, sont inéligibles dans le cadre de la politique nationale de réparation.

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