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Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine (RPQI-Afrique)


  3 Août      18        Media (1875),

   

Rabat, 03/08/2019 (MAP) – La libération éventuelle de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, la subvention des partis politiques en Ethiopie, la présidentielle de 2022 au Kenya et la situation frontalière entre le Rwanda et la RD Congo sont les principaux sujets commentés et développés par la presse africaine parue samedi.

Au Sénégal, +Le Soleil+ écrit que la commission d’enquête parlementaire, qui était chargée de faire la lumière sur une déclaration du député Ousmane Sonko en octobre 2018 au cours de laquelle il accusait le directeur de domaine de l’époque d’avoir commis, dans l’exercice de ses fonctions, un détournement de deniers publics de 94 milliards de Francs CFA au préjudice de l’Etat du Sénégal, a déposé son rapport sur la table du président de l’Assemblée nationale.

Elle indique qu’il n’a pas été remarqué, à la fin des investigations, un quelconque détournement de deniers publics, précise le journal.

« Khalifa Sall en route vers la sortie », peut-on lire à la Une du journal +Enquête+, qui rapporte que la libération de l’ancien maire de Dakar est en très bonne voie, notant que cette éventualité fait l’objet d’intenses discussions en haut lieu.

« En effet, il est fort probable qu’il bénéficie d’une grâce. Déjà, il faut dire que, juridiquement, rien ne s’oppose plus à ce qu’il puisse en bénéficier. Toutes les actions intentées par ses avocats ayant été épuisées, l’ex maire est devenu éligible à cette grâce », croit savoir la publication.

En Ethiopie, le groupe médiatique +FANA BC rapporte que les partis politiques nationaux et régionaux discutent actuellement des articles d’un projet de loi concernant la subvention accordée aux partis politiques.

Les partis ont exprimé leur inquiétude concernant un article en vertu duquel le montant de la subvention sera déterminé en fonction du nombre de voix obtenu lors des élections du Conseil fédéral et des conseils d’Etat, souligne le média éthiopien.

Les formations politiques, relève +FANA BC+ ont appelé à la révision dudit article.

Au Kenya, le journal « The Star » écrit que le dirigeant du Mouvement démocratique Orange (ODM), principal parti d’opposition au Kenya, Raila Odinga garde toujours secrètes ses cartes pour la présidentielle 2022.

L’ancien Premier ministre n’a pas encore annoncé s’il accepterait la décision de son parti de se présenter ou non pour la présidentielle de 2022, mais ses récentes initiatives, notamment sa poignée de main historique avec le président sortant Uhuru Kenyatta, laissent prévoir qu’il sera le candidat potentiel du parti, souligne la publication.

Raila, qui a rivalisé pour le poste de président à quatre reprises, a provoqué des divisions au sein du parti au pouvoir (Jubilee) à la suite de sa poignée de main avec le président Uhuru Kenyatta et de son influence croissante par la suite au sein du gouvernement.

D’un antagoniste politique pervers, Raila est devenu un pilier essentiel de l’administration d’Uhuru, les alliés du vice-président William Ruto criant au scandale, avance le journal.

« Par conséquent, que Raila soit candidat ou non, il est devenu un casse-tête permanent pour les candidats potentiels à la présidence », ajoute la publication.

Au Rwanda, la presse locale s’attarde sur la situation frontalière entre le Rwanda et la RD Congo qui a connu « un ralentissement du trafic » après la découverte de nouveaux cas d’Ebola à Goma, ville commerciale de l’est de la RDC située à la frontière entre les deux pays.

Le quotidien +The New Times+ écrit à ce sujet que le ministère rwandais de la Santé a démenti les informations circulées dans les médias selon lesquelles les autorités rwandaises auraient fermé la frontière avec la RD Congo suite à la confirmation de nouveaux cas d’Ebola à Goma, soulignant qu’un « ralentissement du trafic » s’est produit jeudi en raison de la mise en place de nouvelles mesures de prévention d’Ebola.

« La frontière n’a jamais été fermée entre le Rwanda et la RDC », a déclaré à la presse la ministre rwandaise de la Santé, citée par le journal, indiquant avoir discuté avec son homologue congolais à qui elle a confirmé que « la frontière était ouverte et devait rester ouverte ».

De son côté, le journal +RNA+ rapport que la ministre rwandaise de la Santé a assuré lors d’une conférence de presse qu’aucun cas d’Ebola n’a été signalé au Rwanda, appelant les Rwandais à « agir pour aider à éviter le développement d’Ebola en signalant tous les cas suspects ».

Le média ajoute que le passage de la frontière entre Goma et Gisenyi (ouest du Rwanda) a connu des perturbations après la mise en place par les autorités rwandaises de nouvelles mesures de préventions d’Ebola, notamment des tests de dépistage à l’entrée et à la sortie du territoire rwandais.

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