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SCOLARISATION DES ENFANTS HANDICAPÉS : LES ENSEIGNANTS DÉPLORENT LEURS CONDITIONS DE TRAVAIL


  24 Décembre      37        Society (33428),

   

Thiès, 23 déc (APS) – Le Syndicat unique des travailleurs et enseignants pour la personne handicapée (SUTEPH) a décrié, jeudi, à Thiès (ouest), les difficultés auxquelles sont confrontés ses membres.

Le SUTEPH, dont les militants travaillent pour les quatre établissements publics recevant des élèves à besoins particuliers, tenait à alerter les pouvoirs publics sur ses conditions de travail.

Il envisage de déposer un préavis de grève si ses revendications ne sont pas satisfaites par l’Etat.

Des délégués du centre pour handicapés moteurs Talibou-Dabo, de Grand-Yoff, à Dakar, du Centre de formation et d’éducation pour déficients intellectuels (CFDI), du Centre verbo-tonal pour enfants sourds ou malentendants ont pris part à la réunion.

La rencontre s’est déroulée devant l’Institut national d’éducation et de formation des jeunes aveugles (INEFJA), qui était représenté.

Ces établissements réclament une amélioration de leurs conditions de travail. Ils veulent que les examens et les enseignements se tiennent dans de bonnes conditions.

Le SUTEPH réclame, pour ses membres, un diplôme certifié, spécialisé et reconnu par l’Etat, un parchemin tenant compte de la particularité des établissements dans lesquels ils enseignent.

‘’Nous sommes considérés comme des enseignants classiques. Nous n’avons pas un statut spécifique’’, a déploré Abdoulaye Mbow, le secrétaire général adjoint du syndicat, enseignant au centre Talibou-Dabo.

Les enseignants exigent surtout de l’Etat une ‘’valorisation substantielle et harmonisée’’ de leurs indemnités de sujétion et une prise en charge correcte des transcripteurs, lors des examens scolaires.

Les transcripteurs sont chargés de traduire les épreuves du noir au braille, et vice versa.

Ils effectuent des heures supplémentaires et restent dans les centres d’examen jusque tard dans la nuit, a signalé Aïssatou Niang, une enseignante spécialisée à l’INEFJA.

Le syndicat exige la transcription ‘’à temps’’ des épreuves des examens, selon Mme Niang.

Les syndicalistes réclament aussi la ‘’reconnaissance’’ et la ‘’validation’’ de leurs diplômes, l’allègement du programme scolaire et l’adaptation des outils d’évaluation, selon M. Mbow.

Pape Sam Guèye, un militant du SUTEPH, souhaite que l’Etat poursuive les négociations entamées avec le syndicat. Une promesse du chef de l’Etat en vue de la satisfaction de cette doléance tarde à se matérialiser, selon M. Guèye.

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