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L’Afrique du Sud doit concilier transition climatique et sécurité énergétique (conférence)


  9 Février      93        Economie (21006), Politique (25379),

 

Le Cap (Afrique du Sud), 09/02/2023 -(MAP)- L’Afrique du Sud se doit de trouver d’urgence des solutions à même d’assurer sa sécurité énergétique et atténuer les risques physiques et économiques posés par le changement climatique, ont indiqué, jeudi au Cap (1470 km de Pretoria), des intervenants à la conférence internationale « Investir dans l’exploitation minière en Afrique ».

« Si le pays ne parvient pas à atténuer les émissions de gaz à effet de serre et à renforcer la résilience nationale face aux phénomènes météorologiques extrêmes, il risque de nuire à la santé et au bien-être humains, ainsi qu’aux infrastructures construites et à la sécurité alimentaire et hydrique », ont mis en garde des panélistes.

Relevant que les questions de sécurité énergétique et de transition juste nécessitent des efforts collectifs et une action décisive, ils insistent que si l’Afrique du Sud ne parvient pas à résoudre la crise énergétique, elle n’atteindra pas ses objectifs de développement. Pire encore, disent-ils, elle sapera son produit intérieur brut (PIB) et exacerbera les niveaux déjà élevés de pauvreté, d’inégalité et de chômage.

Alors que le pays négocie son chemin à travers cette complexité, un certain nombre de questions doivent être prises en compte. Elles comprennent la construction d’une économie à faible émission de carbone, de nouvelles opportunités d’investissement, d’emploi et de prospérité et la justice climatique.

Les orateurs ont été unanimes à souligner que la construction d’une économie à faible émission de carbone et d’une société résiliente au changement climatique ne se fera pas du jour au lendemain.

Cela nécessite des changements technologiques, économiques et sociétaux de grande envergure, des changements qui créeront de nouvelles formes de production d’électricité, attireront de nouveaux investissements dans les processus de production et donneront la priorité aux besoins des travailleurs, des communautés et des groupes sociaux vulnérables, arguent-ils.

Abordant cette problématique, la ministre sud-africaine des Forêts, de la Pêche et de l’Environnement, Barbara Creecy, a reconnu que le gouvernement n’a jamais préconisé une évolution soudaine ou précipitée de la production au charbon ou vers une économie à faible émission de carbone. Le Plan de développement national et la compagnie publique d’électricité «Eskom» ont prévu d’atteindre zéro émission nette de carbone d’ici le milieu du siècle, soit dans près de trente ans.

Elle a expliqué que l’Union européenne, un partenaire commercial majeur, introduit déjà des tarifs frontaliers sur le carbone pour protéger les investissements dans la production plus verte des biens et services produits dans les économies à forte intensité de carbone. «Il est donc essentiel de comprendre les risques physiques et économiques posés par la transition climatique, alors que nous commençons à nous positionner pour aborder la question complexe de l’équilibre de la sécurité énergétique dans le contexte de la transition climatique », préconise-t-elle.

Cela signifie que, comme de nombreux commentateurs l’ont souligné, le charbon continuera de faire partie du mix énergétique de l’Afrique du Sud dans les années 2040, sachant que l’amélioration du facteur de disponibilité énergétique de ses centrales électriques actuelles est un impératif pressant.

La conférence internationale «Investir dans l’exploitation minière en Afrique» connue sous le nom « African mining indaba » est le plus grand événement axé sur l’exploitation minière sur le continent. Les participants ont essayé, quatre jours durant, de découvrir des poches d’excellence et comment cela peut être reproduit dans les pays africains.

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