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An 56 de l’UA : « Ce continent a beaucoup d’atouts pour être la deuxième ou la troisième économie du monde dans les vingt années à venir », dixit Dr. Dansa Kourouma


  26 Mai      43        Politique (25459),

 

Conakry, 26 mai (AGP) – Le président du Conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG), Dr Dansa Kourouma, à  l’ occasion de la célébration du 56ème anniversaire de la création de l’Union Africaine (UA),  a accordé une interview  à  l’AGP, au cours de laquelle, il s’exprimé sur le parcours  de cette institution panafricaine.

Dans son intervention, Dr. Dansa Kourouma  a dit qu’il faut reconnaitre de la création de l’Union africaine à nos jours,  beaucoup d’eau  a coulé sous  le pont. Il y a eu des avancées  mais il y a aussi des défis.

« Donc je pense qu’à plusieurs titres quand cette journée arrive, c’est une obligation de mémoire, un devoir  de réflexion et de méditation sur l’avenir de l’UA. Mais aussi, il faut reconnaitre que du point de vue  parcours de l’UA, il y a eu beaucoup de choses qui ont changé, il y a beaucoup de perspectives qui pointent à l’horizon. Ce que je peux retenir,  la vision 2063 de l’UA  doit marquer une parfaite intégration entre les peuples africains, une intégration économique qui lève toutes les barrières et qui procède à l’harmonisation de toutes les contributions communautaires au niveau Africain. », a-t-il souligné.

Poursuivant, l’activiste de la société civile a indiqué que cette vision, est celle qui  est lointaine ; mais pour y arriver, il y a beaucoup de choses à faire.

« La deuxième chose que je souligné, c’est que l’UA tarde toujours à s’autonomiser sur le plan du financement.  Quelles que soient  les visions et les projets que nous avons, si l’UA n’est pas capable de se doter d’une identité propre et d’une autonomie de financement, il est difficile pour elle de  relever les grands défis au sein du continent. Quand  je parle  des défis, il y a d’abord celui de l’intégration lui-même.  Il y a des barrières encore dans le cadre des échanges commerciaux entre les pays africains qui sont proches. », a-t-il indiqué.

Pour Dr.  Kourouma, c’est vrai que la CEDEAO est plus en avance par rapport aux autres organisations régionales y compris l’UA elle-même ; mais tant que nous ne parvenons pas à enlever les barrières par rapports aux échanges commerciaux, l’UA n’existera que de nom.

L ’Afrique, dit-il,   un gros marché. Alors  ce continent  a beaucoup d’atouts d’être la deuxième ou la troisième économie du monde dans les vingt années à venir.

Pour clore, Dr. Dansa Kourouma a dit que, si l’UA parvenait à rationaliser ses échanges et à optimiser surtout ses potentialités commerciales, cela permettrait  aux africains de profiter du marché communautaire continental.

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