Abidjan, 27 fév 2023 (AIP)- Le conseil du coton et de l’anacarde a organisé un atelier d’harmonisation et de validation des paramètres de détermination de la qualité (KOR) et de procédure de validation des bulletins de qualité au profit de ses prestataires aux déchargements.
Cet atelier de deux jours ouvert jeudi 23 février 2023 à Abidjan, avait pour objectif de partager le processus de détermination de la qualité de noix de cajou selon les normes en vigueur et de renforcer les capacités des contrôleurs qualité des exportateurs, des usiniers, des agents des prestataires de contrôle qualité ainsi que les superviseurs du Conseil du coton et de l’anacarde sur la détermination de la qualité (KOR) pour la campagne 2023.
Selon le directeur de la commercialisation du Conseil du coton et de l’anacarde, Mamadou Doumbia, il y a quatre paramètres principes à évaluer pour apprécier la qualité de la noix de cajou. Il s’agit du taux d’humidité qui doit être en dessous de 10% pour que ces noix puissent voyager dans de bonnes conditions dans les conteneurs, parce que 70% de nos noix sont exportées.
Il y a le grainage entre 170 et 220. Cette action consiste à vérifier la grosseur des noix. Aussi, il y a le rendement en amende qu’on appelle KOR exprimé en livre britannique qui mesure la quantité d’amende saine qu’on peut avoir dans un sac de 80 kilo de noix de cajou. Enfin, il y a le taux de défaut qui mesure surtout les noix qui présentent des défauts dans l’échantillon que nous avons.
« Les normes sont édictées par Codinorm en vue d’une meilleure détermination de la qualité marchande de la noix de cajou. Et nous utilisons une norme en vigueur depuis un certain nombre d’années pour la noix de cajou », a ajouté M. Doumbia.
Le directeur des opérations chez ACE Côte d’Ivoire, une structure chargée du contrôle des démarches (Audit contrôle et Expertise), Roméo Kadjo, pour sa part, a expliqué les différentes spécificités de la chaîne de production.
« En ce qui me concerne cette année, c’est encore un autre défi. Un défi de pouvoir relever la qualité, faire au mieux notre travail. Dans un premier temps au niveau des déchargements lorsque les livraisons arrivent de la brousse, il y a un contrôle qui est institué. Donc, nous faisons le contrôle du taux d’humidité. Et puis, nous faisons le suivi du contrôle qualité qui est effectué par l’opérateur économique », a-t-il expliqué.
Avec une qualité de sa noix de cajou notée à ce jour sur 48, la Côte d’Ivoire occupe le rang de troisième en place mondiale après l’Inde et Vietnam, dont les qualités sont comprises entre 52 et 54, a-t-on appris.
