MAP Addis-Abeba: L’Union Panafricaine de la Jeunesse tient un Forum consultatif en prélude au Sommet de l’avenir des Nations Unies MAP Sénégal: ouverture à Dakar de la 6è édition du festival  »Films femmes Afrique » MAP Agriculture/Irrigation : le Maroc, un modèle à suivre (ministre ivoirien) Aménagement et bitumage des voiries à Bobo-Dioulasso : les acteurs économiques expriment leur reconnaissance au Chef de l’Etat ANP Région de Zinder : WAPCO et CHINA Petroleum offrent un lot d’équipements sportifs et de matériels scolaires à la jeunesse de Damagaram Takaya AIP Côte d’Ivoire: Vers la mise en place d’un registre national des malformations congénitales L’Etat réaffirme son engagement à accompagner le cinéma et l’audiovisuel (ministre) AIB Burkina : Le Parlement dit oui à la tenue d’assises nationales où se décidera la suite de la Transition AIB Aménagement et bitumage des voiries à Bobo-Dioulasso : les acteurs économiques expriment leur reconnaissance au Chef de l’Etat AIB Spectacle de parachutistes commandos à Bobo, en prélude à l’ouverture de la SNC 2024

Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  28 Octobre      26       

 

Dakar, 28/10/2022 (MAP) -Plusieurs sujets d’actualité font la Une de la presse africaine de ce vendredi qui aborde notamment le troisième mandat du président du Sénégal, Macky Sall pour l’élection présidentielle de 2024, la Stratégie nationale de réconciliation nationale et de cohésion sociale en Côte d’Ivoire, la visite du président du Nigéria, Muhammadu Buhari, en République de Corée et la prestation de serment par les membres de la nouvelle administration du président kényan, William Ruto.

 

Les publications africaines s’intéressent également au rapport qui classe le Rwanda au premier rang en Afrique et au 42e rang mondial en matière de respect de l’Etat de droit, aux manifestations des Ethiopiens contre les pressions étrangères sur le pays et à l’alerte émise par l’ambassade des États-Unis à Pretoria sur une possible attaque terroriste durant ce week-end à Johannesburg.

 

Au Sénégal, la lutte des mouvements et organisations de la société civile contre la troisième candidature du Président Macky Sall pour la présidentielle de 2024, l’affaire de contrat d’achat d’armement et l’ouverture des classes préparatoires au Sénégal, résument l’essentiel de l’actualité des parutions de ce vendredi.

 

 

‘’Macky mis hors course’’, affiche ‘’Sud Quotidien’’ qui évoque ce troisième mandat présidentiel, indiquant que ‘’la société civile, en conférence de presse, hier, jeudi, appelle le chef de l’Etat à faire une +déclaration ouverte pour lever toute équivoque et installer définitivement le Sénégal dans des conditions de sérénité, de paix et de stabilité durables+ ». Leur slogan +Jàmm Gën (la paix vaut mieux) qu’un troisième mandat+ contre toute potentielle candidature de Macky Sall à la présidentielle de 2024’’, indique le média.

 

Toujours sur cette troisième candidature à la présidentielle de 2024, ‘’La Tribune’’ informe que ‘’10 organisations disent NTM (non au troisième mandat)’’. D’après le journal, ‘’les conséquences d’un forcing ont été tragiques et lourdes… Toutefois, il faut éviter au Sénégal, la catastrophe et le chaos’’, avertit la société civile, indique la publication.

 

Alioune Tine qui dirige l’Ong AFricajom et le mouvement +Y en à marre+ entre organisations et mouvements de la société civile, avertissent le Président Macky Sall en ces termes: ‘’M. le Président de grâce, respectez la Constitution et votre parole +ndax Jàmm gen+ (la paix vaut mieux) qu’un troisième mandat. Partout en Afrique, les conséquences d’un forcing pour les troisièmes mandats ont été particulièrement tragiques et lourdes’’ , rapporte la quasi totalité des quotidiens du jour.

 

Loin de ses aspects politiques, ‘’En Quête’’ se penche sur l’affaire du contrat d’armement et titre ‘’La défense de l’Etat’’. L’Etat se défend et convoque la loi. Selon le journal, le gouvernement par la voix de son porte-parole, le ministre Abdou Karim Fofana, ‘’ de telles allégations sont dénuées de tout fondement.

 

« Le ministère de l’Environnement est fondé à passer des contrats d’armement’’, dit-il. Répliquant, le mouvement politique +Avenir bi niou beug+ (l’avenir que nous voulons) s’inscrit en faux et réclame une enquête’’, ajoute le journal.

 

 

En ce qui concerne le lancement des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), ‘’Le Témoin’’, écrit sous le titre ‘’Macky loue la qualité du système éducatif national’’, soulignant que cela permet « à nos brillants bacheliers de poursuivre leurs études dans leur propre milieu et lutter contre la fuite des cerveaux ». « Tels sont les principaux objectifs du CPGE. L’objectif est de former quelque 200 ingénieurs polytechniciens par an à Thiès. Il s’agit pour l’Etat, de minorer la fuite des cerveaux. Aussi, le Président Macky Sall a promis de relancer les chemins de fer du Sénégal après le Train express régional (Ter) », note la publication.

 

 

Sur ce même sujet, le quotidien national, ‘Le Soleil’’ affirme que ‘’Le Sénégal poursuit sa quête de l’excellence’’ en créant ces classes préparatoires aux grandes écoles.

 

En Côte d’Ivoire, ‘’Fraternité Matin’’ écrit que le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin (Kkb), a procédé mercredi à l’ouverture officielle de l’atelier de validation de la Stratégie nationale de réconciliation nationale et de cohésion sociale (Snrcs) 2021-2025, qui se tient du 25 au 28 octobre.

 

Cette stratégie, a expliqué M. Bertin, fait suite à la Snrcs 2016-2020 adopté en conseil des ministres en juin 2017, rapporte la publication.

 

Et d’ajouter qu’à en croire le ministre, la Snrcs 2021-2025 a été faite sur la base des acquis de celle de 2016-2017, ainsi que sur de nouvelles orientations en matière de réconciliation et de cohésion sociale.

 

Il a également indiqué que la Snrcs 2021-2025 s’aligne sur les grandes lignes nationale, sous-régionale, africaine et même mondiale de développement, note le journal tout en signalant que la nouvelle stratégie intègre en son sein «la théorie du changement, les valeurs de pardon, la solidarité, la justice, le respect des droits, de l’équité et de la dignité humaine».

 

 

Au Nigeria, « The Guardian » écrit que le président Muhammadu Buhari a rappelé, jeudi à Séoul, en République de Corée, aux Nigérians résidant dans le pays asiatique qu’ils sont les « visages du Nigeria » et qu’ils doivent s’efforcer de projeter une image positive du pays à travers leurs actions, leurs caractères et leurs conduites.

 

Le président a fait cette déclaration lors d’une réunion interactive avec les dirigeants et certains membres de la communauté nigériane dans le cadre de ses engagements à la fin du premier Sommet mondial de la biodiversité 2022, tout en les exhortant à rester de bons ambassadeurs du Nigeria à tout moment, indique le journal.

 

Selon le président Buhari, « en tant que citoyens respectueux des lois de notre grand pays, je vous conseille de reproduire les excellentes vertus nigérianes en coexistant pacifiquement avec vos hôtes et en respectant les lois du pays. Vous devez toujours vous efforcer d’éviter tout acte d’anarchie dans vos activités quotidiennes et considérer comme une responsabilité majeure d’encourager les autres Nigérians à toujours avoir un excellent comportement », ajoute le média.

Rappelant en outre que « le Nigeria est et sera toujours notre seul pays », il les a enjoints « à toujours prier et travailler pour la paix et la prospérité de notre pays bien-aimé », fait savoir le quotidien.

 

Au Kenya, « The Standard » s’intéresse à la prestation de serment par les membres de la nouvelle administration du président kényan William Ruto, notant que « le cabinet de Ruto devrait être opérationnel ».

 

Les Secrétaires cabinet arrivent au pire moment possible alors que le pays traverse une crise économique provoquée par la Covid-19, les effets négatifs du changement climatique, la crise en Ukraine et une mauvaise gouvernance, souligne l’éditorialiste, notant que bien que l’envie de célébrer leurs nouvelles réalisations puisse être irrésistible, ils n’ont pas ce luxe car ils doivent être opérationnels immédiatement.

 

« Les nouveaux ministres arrivent à un moment où l’excès d’espoir dans le gouvernement qui redresse la fortune des arnaqueurs diminue, » poursuit l’auteur de l’article, expliquant que le gouvernement a admis qu’il ne pouvait pas faire baisser le coût de la vie élevé dans les 100 premiers jours, comme promis lors des campagnes.

 

Au contraire, lorsque le président Ruto a supprimé les subventions aux carburants, les prix des produits de base ont augmenté et la vie a empiré, fait-il observer, ajoutant que sans subventions sur les carburants, le coût de l’électricité a également grimpé et les Kényans en souffrent.

« Beaucoup se sentent trahis, et pour une bonne raison, » soutient-il.

 

En Ethiopie, « The Ethiopian Herald» revient dans son éditorial sur les manifestations contre les pressions étrangères sur le pays en relevant que la semaine dernière des millions d’Éthiopiens sont descendus dans la rue pour protester contre ces pressions et la guerre hybride menée contre l’Ethiopie.

 

« Le message général des rassemblements de masse était fort et clair, ce qui ne laisse aucune place aux interventions étrangères», souligne l’éditorialiste, notant que les manifestants ont également exigé que les puissances étrangères s’abstiennent de se mêler des affaires souveraines du pays.

Les manifestants ont également dénoncé des entités étrangères qui étaient de connivence avec les rebelles du front de libération du peuple du Tigray.

Les manifestations font partie du défi constant et coordonné contre les pressions injustifiées exercées sur le pays par certaines puissances étrangères, des groupes d’intérêts et des alliés des rebelles, note le commentateur.

 

Au Rwanda, « New Times » se fait l’écho d’un rapport qui classe le pays au premier rang en Afrique et au 42e rang mondial en matière de respect de l’état de droit.

Selon l’indice de l’Etat de droit 2022 du World Justice Project (WJP), le Rwanda est en tête des pays africains suivi de l’Île Maurice, de la Namibie, du Botswana et de l’Afrique du Sud, relève la publication, faisant savoir que le WJP est une organisation internationale de la société civile dont la mission est de « travailler pour faire progresser l’Etat de droit dans le monde ».

Son indice de l’Etat de droit est un outil d’évaluation quantitative conçu pour offrir une image détaillée et complète de la mesure dans laquelle les pays adhèrent à l’Etat de droit dans la pratique, souligne l’auteur de l’article, ajoutant que l’indice fournit des données sur huit dimensions de l’État de droit, à savoir les pouvoirs gouvernementaux limités, l’absence de corruption, l’ordre et la sécurité, les droits fondamentaux, le gouvernement ouvert, l’application de la réglementation, ainsi que la justice civile et la justice pénale.

 

 

 

En Afrique du Sud, la presse s’attarde sur l’alerte émise par l’ambassade des États-Unis à Pretoria d’une possible attaque terroriste durant ce week-end à Johannesburg, notant que cette alerte a créé la panique parmi la population et les commerçants.

 

« Sowetan » relève, à cet égard, que depuis que l’alerte a été émise, le gouvernement sud-africain a été critiqué pour avoir été pris au dépourvu, ajoutant que le Président Cyril Ramaphosa a, finalement, rompu son silence sur les informations faisant état d’une éventuelle attaque terroriste à Sandton, dans le nord de Johannesburg.

 

Ramaphosa a indiqué que l’ambassade américaine n’avait pas fourni de preuves concrètes concernant d’éventuelles attaques terroristes, assurant les Sud-africains que les structures de renseignement du pays travaillaient 24 heures sur 24 pour déjouer toute tentative terroriste.

 

Pour sa part, « The South African » rapporte que des précautions, notamment un balayage à la bombe du site et une sécurité accrue, sont prises avant le derby de Soweto entre Orlando Pirates et Kaizer Chiefs, prévu samedi.

 

Citant Bertie Grobbelaar, PDG de la société qui supervise le stade FNB, le journal a indiqué que des mesures de sécurité avaient été discutées au plus haut niveau après que le gouvernement américain a émis l’alerte terroriste.

 

Au volet, social, les journaux rapportent que le syndicat Cosatu a rejeté l’annonce du ministre des Finances Enoch Godongwana selon laquelle l’État appliquerait unilatéralement une augmentation de salaire de 3% pour tous les fonctionnaires, affirmant que le ministre n’avait pas qualité de s’exprimer sur cette question devant la table des négociations.

 

Ils citent le porte-parole du Cosatu, Sizwe Pamla, qui a déclaré que l’annonce selon laquelle le gouvernement ne peut pas faire une meilleure offre que les 3% actuels n’avait aucune substance.

Dans la même catégorie