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SENEGAL: LES OPPORTUNITÉS ÉCONOMIQUES, FACTEUR D’APAISEMENT CHEZ LES JEUNES


  21 Février      51        Economie (21006),

 

L’existence d’opportunités économiques contribue à éloigner les jeunes de la violence, souligne Pr Babaly Sall, enseignant-chercheur et coordonnateur du Laboratoire Carrefour d’études et de recherches actions pour le développement et la démocratie (CERADD), de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.
Cette réalité a été mise en évidence par des travaux de recherche, a-t-il indiqué à l’ouverture d’un symposium axé sur le thème : « Mécanismes communautaires de la résilience des jeunes face à la violence et à la criminalité en Afrique de l’Ouest ».
« Pour faire sortir les jeunes de la violence, explique-t-il, le cadre communautaire, la cellule familiale, le tissu associatif, peuvent bien contribuer à renforcer la défense des jeunes contre la tentation de la violence. »
Si les causes de la violence sont « diverses et nombreuses », les recherches menées ont identifié des moyens pour les jeunes d’y résister. Selon lui, les chercheurs vont partager les résultats de leurs recherches et les mettre à la disposition des pouvoirs publics et des communautés.
Les recherches menées portent sur les jeunes âgés de 15 à 35 ans, mais s’étendent également à d’autres couches de la population.

Il précise que ces recherches concernent le Sénégal et le Burkina. Les travaux feront l’objet de diffusion, grâce à l’appui du Centre du recherche pour le développement (CRDI).

Celui-ci a déjà soutenu 15 projets de recherches dans 20 pays d’Afrique, afin de permettre de « trouver des solutions à la violence et à la criminalité qui sévissent dans nos sociétés ».

Ramata Thioune, spécialiste de programme principal au CRDI, confirme qu’il s’est agi d’essayer de trouver « des solutions (…) aux violences dans lesquelles les jeunes sont engagés ».
L’idée est de voir quels sont les ressorts qui existent dans l’environnement des jeunes, pour ensuite « les faire sortir de cette violence ».
Selon Mme Thioune, les jeunes doivent être conscientisés, tout en leur donnant un encadrement social, pour « les aider à s’éloigner de la violence, tant au niveau des zones urbaines que périurbaines, en apportant des réponses avec des politiques de sécurité adéquates ».
Alioune Seck, directeur des études de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP), a pour sa part affirmé que son agence est intéressée par ces résultats de recherches.
La rencontre, présidée par le recteur de l’UGB, Pr Ousmane Thiaré, a enregistré la présence de chercheurs de plusieurs pays d’Afrique et de responsables du CRDI.

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