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ECOLE SÉNÉGALAISE : DES RAISONS DE S’INQUIÉTER (COSYDEP)


  3 Février      41        Innovation (5637),

   

Dakar, 2 fév (APS) – Les perturbations actuelles dans l’école sénégalaises donnent des raisons de s’inquiéter, au regard de l’angoisse exprimée par les élèves, de la démotivation des enseignants et de l’anxiété des parents, indique la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP).

Dans de nombreuses écoles du pays, des élèves manifestent depuis quelques jours pour exiger la reprise des cours, fortement perturbés depuis plusieurs semaines par une grève de syndicats d’enseignants.

« Pourtant, ces élèves ne réclament que le respect de leur droit à l’éducation, avec un slogan +Nous voulons étudier+ », note la COSYDEP dans une déclaration transmise à l’APS.

Elle fait observer que l’année scolaire 2021-2022 entame « laborieusement son deuxième trimestre dans un contexte marqué par des turbulences liées à des grèves déclenchées par les syndicats d’enseignants, avec une succession de débrayages, de grèves totales et de manifestations de rue ».

La COSYDEP regrette également « les manifestations d’apprenants » qui sont à l’origine d’ »affrontements entre élèves et forces de l’ordre ».

Elle déplore de même « un déficit de dialogue sincère entre les principaux acteurs du fait de l’actualité politique marquée par le dénouement des élections locales et la projection vers les législatives, l’imminence des élections syndicales qui absorbent les organisations d’enseignants ».

« Il est regrettable de constater que les craintes exprimées par les acteurs et partenaires en général et la Cosydep, en particulier à travers +Yobelu Vacances+, +Nos Vacances pour l’École+ et diverses autres alertes, n’aient pas été exploitées à temps pour juguler les risques de turbulences, susceptibles d’entraîner le blocage du fonctionnement de l’institution scolaire », souligne la déclaration.

Considérant le rôle du capital humain dans le développement, la COSYDEP se dit persuadée que l’éducation est le premier facteur de production de ressources humaines de qualité.

Elle dénonce « la répression, par les forces de l’ordre, des manifestations d’élèves dont le seul tort est de réclamer le déroulement normal des enseignements ».

Pour la coalition, « l’attention des acteurs est attirée sur la nécessité de ne pas compromettre l’élan des enfants et des jeunes, soucieux de leur avenir, par des réponses inappropriées ».

Aussi la COSYDEP fait-elle part de ses préoccupations relatives aux pertes enregistrées sur le quantum horaire « déjà insuffisant » et fortement impacté par la Covid-19 et les nombreux plans d’action qui font perdre une centaine d’heures par semaine.

C’est pourquoi la coalition « demande à l’Etat d’assumer pleinement son rôle de garant du droit à l’éducation de tous les enfants », avant d’appeler les syndicats d’enseignants et le gouvernement à créer les conditions assurant la continuité des enseignements.

Pour ce faire, les parents et autres organisations citoyennes devraient jouer pleinement leur rôle, estime-t-elle.

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