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LES DIRIGEANTS AFRICAINS INVITÉS À ENTREPRENDRE DE « PROFONDES RÉFORMES STRUCTURELLES » (UA)


  13 Mars      73        African Leadership (132),

   

Dakar, 13 mars (APS) – L’Afrique doit entreprendre de « profondes réformes structurelles » pour réussir à transformer et diversifier son économie afin d’ajouter de la valeur ajoutée à ses matières premières par l’industrialisation, soutient le Commissaire aux affaires économiques de l’Union africaine (UA), Victor Harrison.

A cet égard, « le rôle essentiel des institutions financières panafricaines est établi particulièrement dans la création d’un environnement propice au développement de systèmes financiers africains dynamiques et modernes », a-t-il dit à l’ouverture, mercredi à Dakar, de la réunion ordinaire de l’Association des Banques centrales africaines, au siège de la BCEAO.

Le vice-gouverneur de la BCEAO, Norbert Toe, a présidé cette rencontre s’articulant principalement autour de l’évaluation de la mise en œuvre des décisions prises par le Conseil des gouverneurs de l’ABCA en août 2018 à Sharm El Sheikh en Egypte. A travers ces « profondes réformes » soutenues par les institutions financières, l’Afrique devrait pourvoir « mobiliser les ressources intérieures et les investissements directs intra-africains pour financer le programme de transformation positif du continent et atteindre les objectifs de l’agenda 2063 », a-t-il expliqué.

« Les Etats doivent créer des emplois décents et productifs pour leur jeune population et endiguer le flux de l’immigration des jeunes Africains vers d’autres pays », a souligné Victor Harrison.

Dans cette perspective, la Commission de l’UA, à travers son département des affaires économiques, a organisé en mars dernier à Yaoundé (Cameroun), la 3ème session du comité technique spécialisé sur les finances, les questions monétaires la planification économique et l’intégration, a-t-il signalé.

Cette session, à laquelle l’Association des Banques centrales africaines avait participé, portait sur le thème « Politiques publiques pour une transformation productive ».

A cette occasion, l’ABCA avait présenté le rapport du groupe d’experts sur l’affinement des critères de convergence du programme de coopération monétaire africaine, dans le cadre du comité conjoint mis en place.

« Ce fut également l’occasion pour l’ABCA de discuter des critères de convergence et des délais pour la création de la Banque centrale africaine et de recueillir les recommandations et avis des techniciens des Etats membres notamment leurs contraintes quant à la création de cette banque centrale commune », a relevé le Commissaire aux affaires économiques de l’UA.

La création de la Banque centrale africaine est une préoccupation commune pour le développement du continent, a insisté Victor Harrison.

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