Niamey, 26 Mai (ANP) – Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a, lors de la présentation de la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Gouvernement devant le Parlement de ce mercredi 26 mai 2021, annoncé que son Gouvernement compte faire passer de 20 à 22% la part du secteur de l’éducation dans le budget national.
Cette mesure sera, en outre, assortie d’autres mesures fortes pour améliorer la gouvernance du système éducatif.
Dans cette présentation, le Chef du Gouvernement a tout d’abord indiqué que des actions majeures envisagées permettront de relever les principaux défis liés à l’accès, à la qualité du système d’enseignement et d’apprentissage, ainsi qu’à l’adéquation de l’offre de formation aux besoins du marché de l’emploi.
Evoquant la question de l’accès à l’éducation, le Premier Ministre a indiqué que les actions porteront sur l’amélioration de la disponibilité des infrastructures et du personnel enseignant. Sur la question des infrastructures, il a annoncé que le Gouvernement envisage de mettre en œuvre un vaste programme de construction de classes pour remplacer progressivement les classes en paillotes, du préscolaire au secondaire.
Pour ce faire, « des modèles alternatifs à faibles coûts et mieux adaptés à notre environnement seront développés », a-t-il dit, soulignant qu’un accent particulier sera mis sur le besoin de la scolarisation et du maintien de la jeune fille à l’école avec la création d’internats et de collèges de proximité.
« Ces efforts de construction d’infrastructures scolaires s’insèreront dans une vision globale visant la réactualisation et le respect de la carte scolaire mettant fin à l’anarchie dans la création des établissements scolaires », a expliqué le Premier Ministre, qui précise qu’il sera mis en place un mécanisme dynamique de formation et de recrutement conformément à l’évolution des effectifs scolarisables.
Concernant le défi de l’éducation lié à la qualité, le Chef du Gouvernement de relever qu’il sera pris en charge à trois niveaux, notamment la revalorisation de la fonction de l’enseignant, l’introduction du numérique et la réforme des programmes d’enseignement.
Par ailleurs, « des stratégies appropriées seront mises en œuvre pour le respect du temps scolaire et assurer l’éducation des enfants en situation d’urgence et dans les zones d’insécurité », a-t-il conclu.
