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Sommet sur la protection de l’éducation contre les attaques : « La protection de l’éducation est une condition essentielle pour l’atteinte des objectifs de développement durable » (Mohamed Bazoum)


  9 Septembre      23        Innovation (5637),

   

Niamey, 9 septembre (ANP) – Le Président de la République, Chef de l’Etat, Mohamed Bazoum a participé, en début d’après-midi de ce jeudi 9 septembre 2021 par visioconférence, à un sommet de haut niveau des Nations Unies organisé à l’occasion de la journée internationale de la protection de l’éducation contre les attaques.

Avec pour thème « Protéger l’éducation pour une paix durable », cette rencontre virtuelle a pour objectif de renforcer les mécanismes transparents, y compris sur le terrain, pour suivre, analyser et rendre compte publiquement des attaques contre l’éducation afin de formuler des recommandations pratiques pour prévenir les attaques, renforcer le respect et la protection des établissements d’enseignement, des élèves et des enseignants.

Face aux participants à la réunion, le Président Mohamed Bazoum a d’abord fait remarquer que « cette question est d’autant plus préoccupante que dans les pays touchés par la violence et l’insécurité, prés de 75 millions d’enfants ont vu leur éducation perturbée par les conflits et avec la pandémie de la Covid-19, l’éducation a été interrompue pour la quasi-totalité des enfants et jeunes du monde ».

Face à cette situation, a-t-il fait connaître, « le Niger est résolument déterminé à renforcer la protection de l’éducation contre les attaques, notamment dans notre région du Sahel où le nombre des écoles fermées du fait de la crise sécuritaire et des attaques contre les écoles perpétrées par les groupes terroristes a été multiplié par six depuis 2017, avec près de cinq mille (5.000) écoles fermées, perturbant l’éducation de plus de sept cent mille (700.000) enfants et privant plus de vingt mille (20.000) enseignants de la possibilité d’exercer leur métier ».

Selon le Chef de l’Etat nigérien, « dans ces genres de conflits, les filles sont particulièrement vulnérables car elles ont deux fois moins de chances d’être scolarisées que celles vivant dans les pays en paix et elles sont également plus exposées aux risques de ne pas continuer leur éducation avec la fermeture des écoles ».

Le Président Mohamed Bazoum de faire savoir que « le Niger fait de la protection de l’éducation, notamment dans les zones touchées par les conflits, une priorité de son mondat au Conseil de Sécurité », rappelant ainsi, que lors de la présidence tournante du Conseil en septembre 2020, une déclaration présidentielle sur la protection des écoles contre les attaques a été adoptée.

Le Président nigérien a également souligné que « renforcer le cadre normatif pour la protection de l’éducation facilitera la mise en place de politiques et de mécanismes de protection et de prévention plus efficaces », précisant que « c’est pour cela que, conjointement avec la Norvège, nous œuvrons pour l’adoption d’une résolution du Conseil de Sécurité, la première qui se focalisera principalement sur la protection de l’éducation dans les zones touchées par les conflits, l’insécurité et les crises humanitaires ».

« L’éducation est notre meilleure chance d’asseoir les bases d’une reprise post-pandémique résiliente et durable et tous les acteurs y compris le secteur privé ont un rôle dans le renforcement des mécanismes de financement pérenne, efficace et catalyseur », a-t-il ajouté, insistant sur le fait que « la protection de l’éducation est une responsabilité collective que nous nous devrons d’assumer et il s’agit d’une condition essentielle pour l’atteinte des objectifs de développement durable, en particulier l’objectif N°4, mais également pour asseoir la paix et la sécurité auxquelles aspire la communauté internationale ».

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