Kinshasa, 24 octobre 2018 (ACP).- La participation des femmes à la vie politique est l’un des objectifs du développement durable (ODD) d’autant plus qu’elle assure la promotion mixte en politique et en genre, a déclaré le chef de travaux Tshibwabwa, lors de la clôture du colloque sur le processus électoral en 2018 en RDC à l’Université Catholique du Congo (UCC).
Le chef de travaux Tshibwabwa a, dans son intervention, indiqué que le partage du pouvoir entre les femmes et les hommes ainsi que la prise en compte des capacités et des besoins différenciés par le sexe s’imposent comme normes du jeu démocratique.
La disparité entre l’homme et la femme demeure encore énormes dans les institutions politiques, bien que le droit fondamental des femmes et des hommes à participer à la vie politique soit reconnue dans la Constitution et dans la prise de décisions, a-t-il souligné.
Selon lui, la participation égalitaire des hommes et des femmes dans les structures du pouvoir politique devient la conditionnalité même de la démocratie. Il a relevé qu’en RDC comme dans plusieurs pays africains, les femmes participent de moins en moins au processus électoral et ne sont pas nombreuses à être élues.
Le chef de travaux Tshibwabwa a, par ailleurs, soutenu que bien que les femmes représentent plus de la moitié des électeurs congolais (52% en 2006; 49,7% en 2011 et 51% en 2018), le pourcentage des candidates aux élections législatives et présidentielles n’a pas augmenté en 2006 et 2011.
Il a proposé quelques stratégies pouvant permettre d’accroitre considérablement la représentation des femmes aux assemblées délibérantes en RDC, entre autres l’institution des quotas obligatoires, un dispositif constitutionnel qui peut permettre d’accélérer la progression des femmes aux postes politiques en vue d’une représentation paritaire.
ACP/Kayu/DNM/May