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Le centre médical de Moanda échappe aux flammes


  16 Novembre      70        Divers (1648),

 

Libreville, 15 novembre (AGP) – Un court–circuit a causé une panique générale dans la nuit de mercredi, au Centre hospitalier de Moanda. Ne disposant pas d’extincteur, et avant l’arrivée des sapeurs-pompiers, le personnel de santé a fait preuve de courage et d’ingéniosité afin de maitriser le feu, a constaté le représentant local de l’AGP.

Il était environ 19h lorsque l’incendie s’est déclaré dans la salle de soin pédiatrique. Un court-circuit sur un vieux tableau disjoncteur phase neutre (DPN) fait avec du contre-plaqué, a occasionné le feu.

Alors que tout le monde était dans la panique, les infirmiers et autres personnels de santé de service à ce moment, ont demandé aux malades en hospitalisation de libérer le bâtiment concerné. Ces derniers, qui pour certains avaient déjà emboîté le pas, ne se sont pas fait prier. Tenant leur perfusion en main, les malades se sont éloignés du bâtiment ou la boite DPN était incandescente.

Quelques minutes de réflexion plus tard, écartant la possibilité d’utiliser l’eau courante, étant donné que l’eau ne ferait que raviver les flammes dans ce cas de figure, c’est finalement la terre que les agents de santé ont creusé sur place qui a permis de maîtriser la flamme qui avait déjà duré une quinzaine de minutes.

Les sapeurs-pompiers arrivés un quart d’heure après l’extinction de la flamme, n’ont fait que constater ce qui aurait pu se produire, si la flamme n’avait pas été maîtrisée à temps, ou si le bon Dieu n’avait pas étendu sa main, s’écriaient certains.

Toute chose qui a amené le personnel de santé à décrier une fois de plus, la précarité des conditions de travail dans cet établissement hospitalier, vieux de plusieurs années. Par le passé, dans l’une des salles, le plafond avait fini par céder. La salle d’accouchement, qui ne répond pas aux normes, enregistre plus de 100 naissances. Problèmes d’adduction d’eau et de tous genres, au point où le personnel de santé et même les patients, espèrent chaque jour voir la situation changée. Sinon, comment comprendre que dans un établissement hospitalier qui reçoit des centaines de malades par jour, on ne puisse pas disposer d’un équipement en cas d’incendie, se sont interrogés les agents infirmiers. Toutefois, une question taraude les esprits, à quand la livraison de l’hôpital général de Moanda?

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