Libreville, 28 Janvier (AGP) – Le Gouvernement gabonais et la quinzaine de syndicats des travailleurs autonomes contestataires vont se retrouver le lundi 3 février prochain pour une plénière sur ce projet de révision du Code du Travail.
Le deuxième essai aura été le bon. Le lundi 27 janvier écoulé, un protocole d’accord a été signé entre le gouvernement et la quinzaine de syndicats autonomes contestataires de la réforme du Code du Travail (ONEP, SYNTEE +, SY-CNSS, SYLTRA GSEZ PORTS, etc.). En plus de l’entente conclue quelques jours plus tôt entre le gouvernement et les confédérations syndicales que sont la COSYGA et la CGSL.
L’accord signé avec les syndicats autonomes fait état de «l’arrêt immédiat» de la grève d’avertissement de ces regroupements de travailleurs. Une grève initiée depuis le 23 janvier dernier, et qui avait commencé à faire des dégâts dans le domaine pétrolier, et celui de l’eau et de l’électricité.
L’entente convient par ailleurs de la tenue d’une plénière le 3 février prochain, entre le gouvernement et l’ensemble des partenaires sociaux, pour débattre du projet de révision du Code du Travail.
Le gouvernement s’y engage aussi à ce qu’aucun salarié, ayant pris part à la grève d’avertissement, ne soit «sanctionné ou inquiété», par son entreprise.
Pour le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghé Békalé, qui a supervisé ce conclave avec les travailleurs du privé et du parapublic, cette issue positive représente «la victoire du dialogue sur l’incompréhension». Le Chef du gouvernement était accompagné, dans cette tâche, par trois ministres, dont celui du Travail et du Dialogue sociale, Madeleine Berre, celui du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, et celui de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Pascal Houangni Ambouroue.
AGP/FE