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Présumés enlèvements d’enfants : un appel à témoin lancé et début des interpellations


  28 Janvier      73        Société (45198),

 

Libreville, 28 Janvier (AGP) – Suite aux présumés enlèvements d’enfants de Libreville et un peu partout dans certaines localités du Gabon, les Forces de police nationale ont lancé un appel à témoin ce mardi 28 janvier, dont le but est  de mettre aux arrêts les auteurs des meurtres commis sur les innocents citoyens dont Patrick Eyéghé et Stanislas Maba Ngoua.

Il y a quelques jours, à Libreville et dans certaines localités du Gabon, le phénomène supposé de kidnapping d’enfants risquait de semer le chaos. Les populations, au travers des 9 provinces, excédées par une sorte de «mutisme» du pouvoir central, à propos, prenaient la résolution de se faire justice, le vendredi 24 janvier écoulé, soupçonnant et traquant des innocents.

Une manière de faire, interdite dans les sociétés modernes dont le Gabon, qui a récemment vu les Forces de police et de sécurité commettre un document faisant office d’appel à témoin, en vue de recueillir un maximum de témoignages et de faire avancer l’enquête ou de retrouver les potentiels auteurs de meurtres des victimes de la vindicte populaire du vendredi dernier, au centre des conversations.

Par cet appel à témoin, le pouvoir central, sinon l’Etat, reprend la main et témoigne de ce que le Gabon est un pays de droit et que nul n’est au-dessus de celle-ci. D’ailleurs, les juristes rencontrés à propos ont tenu à préciser que : «Celui qui a intérêt à agir saisit la juridiction compétente. Et qu’en ce qui concerne le principe général de droit, nul n’est censé se faire justice soi-même».

C’est donc pour dire que les auteurs présumés des meurtres commis sur des innocentes personnes le vendredi 24 janvier dernier pourraient avoir maille  à partir avec le pouvoir judiciaire, dans les jours à venir, si et seulement s’il (pouvoir judiciaire) parvenait à mettre la main sur eux, indiquent les juristes et autres auxiliaires de justice interrogés sur la question.

L’avis de recherches indique ce qui suit : «Pour des raisons d’enquêtes, les Forces de police nationale recherchent  activement ces individus»: Les images sur lesquelles on y voit des personnes bien identifiées, en action, témoignent de la violence subie par les victimes innocentes des dérapages nés, selon une communication officielle, des actes inscrits dans la manipulation dont le seul dessein était de semer le trouble, en tentant de justifier un recours sans précédent  à la justice populaire, pour la (communication gouvernementale) reprendre.

Actuellement, certains présumés auteurs des coups portés sur ces victimes innocentes ont été interpellés par les éléments de la Direction générale des recherches (DGR) à Libreville. A en juger par un reportage diffusé par la télévision nationale gabonaise au journal de 20 heures où ces présumés auteurs (des jeunes filles de préférence) ont témoigné qu’il s’agissait des blagues et qu’elles n’ont jamais été enlevées ou qu’elles n’ont jamais été victimes des tentatives d’enlèvements.

Au-delà de la violence qui a coûté la vie à deux citoyens Gabonais, à savoir, Patrick Eyéghé et Stanislas Maba Ngoua, partant la justice que tente de rendre le pouvoir central via ces avis de recherches lancés, il y a lieu de s’interroger sur les responsabilités.

De mémoire, l’anarchie n’a jamais pris place dans une société structurée, organisée. Au Gabon, la lenteur dans les réponses attendues du pouvoir central par la population en vue de satisfaire aux attentes pressantes aurait favorisé pareils errements, indiquent quelques acteurs de la société civile.

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