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2020 AU RYTHME DE LA PANDÉMIE DE LA COVID-19


  28 Décembre      45        Santé (15402),

 

Dakar, 28 déc (APS) – Le Sénégal a vécu une année 2020 marquée par la pandémie de la Covid-19, qui a totalement bouleversé les vies par les mesures de restriction qu’elle a imposées et, malheureusement, continue encore de dicter sa loi avec une seconde vague qui frappe durement le pays.

Le premier cas de Covid-19 a été déclaré le 2 mars 2020, amenant les autorités à prendre une série de décisions sur fond d’état-d’urgence, décrétée le 23 mars, assortie d’un couvre-feu, de restriction des déplacements à l’échelle du territoire national.

Les écoles, les universités, les lieux de culte, les marchés, bref tous les lieux de rassemblement sont fermés pour freiner la propagation de la maladie. La présence du personnel dans les lieux de travail est réduite au minimum, ce qui a favorisé le développement du travail à distance ou télétravail.

Pour se prémunir du coronavirus, le maître-mot est le respect des gestes barrières, une expression qui marque la vie quotidiene. Désormais, il faut mettre le masque, respecter les distances physiques, avoir les mains propres.

Le gel hydro-alcooloque devient un produit de première nécessité.

Pour atténuer ces mesures de restriction, l’Etat met en place un plan de résilience doté d’un budget de 1000 milliards de francs Cfa. L’objectif est de distribuer des vivres aux ménages vulnérables et des appuis financiers aux secteurs impactés par la pandémie.

Le premier décès lié au Covid-19 est rapporté le 31 mars 2020 : une figure importante du monde sportif, le franco-sénégalais Pape Diouf. Depuis, le nombre de morts du coronavirus a atteint plus 300 dont des anonymes et des grandes figures de la scène politique, des médias, du monde religieux, etc.

De grands évènements sont annulés durant cette période : Daaka de Madina Gounass, Appel des Layènes, défilé du 4 avril pour la fête de l’Indépendance, etc.

Dans un discours prononcé le 11 mai, le chef de l’Etat estimait que ‘’nous devons désormais apprendre à vivre en présence du virus, en adaptant nos comportements individuels et collectifs à l’évolution de la pandémie’’.

Il faut dire que les mesures de restriction ont été fortement contestées dans certains milieux.

Macky Sall décide alors d’un « assouplissement » de l’état d’urgence comprenant une réduction de la durée du couvre-feu, la réouverture des lieux de culte et des marchés, la reprise des cours dans les classes d’examen, le 2 juin, et un réaménagement des horaires de bureau, fixés de 9 heures à 16 heures.

Si les marchés et certains lieux de culte sont ouverts, la reprise des cours pour les classes d’examen n’a pas eu lieu à cause des cas de Covid-19 décelés dans le corps enseignant.

Mais les 2 et 3 juin, Dakar et d’autres villes du pays dont Touba sont en proie à des manifestations pour la levée des mesures de restriction des déplacements prises par l’Etat pour éradiquer la pandémie de coronavirus, notamment l’état d’urgence, le couvre-feu et l’interdiction du transport interurbain.

Dans ce contexte, le gouvernement décide de desserrer l’étau, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Adboulaye Diouf Sarr faisant état d’’’une très bonne maîtrise de la pandémie’’ à coronavirus, dont la courbe affiche désormais une « tendance baissière’’.

Ainsi, le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, annonce plusieurs mesures d’‘’assouplissement’’ de l’état d’urgence sanitaire, dont la levée de l’interdiction du transport interurbain et un réaménagement de la durée du couvre-feu, désormais fixée entre 23 heures et 5 heures.

A l’arrêt depuis le 23 mars, le transport interurbain reprend ses droits, non sans le respect de certaines conditions comme le nettoiement des véhicules, la tenue de manifestes de bord pour l’identification des passagers, le port du masque, etc.

Les horaires d’ouverture et de fermeture des gares routières seront fixés de concert avec les acteurs des transports. Toutefois, avec la reprise du transport interurbain, certains redoutent un allongement de la chaine de transmission du virus via ce secteur caractérisé par un manque d’organisation.

Outre le transport, les restaurants et les salles de sport sont désormais autorisés à reprendre leurs activités.

Le plan de riposte adopté par le gouvernement sénégalais a permis une très bonne maîtrise de la pandémie à coronavirus, dont la courbe affiche désormais une « tendance baissière, se félicitait au mois de juin, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Adboulaye Diouf Sarr.

Après trois mois de mise en œuvre de ce plan de riposte par l’ensemble des secteurs concernés,  » une tendance baissière [est] notée depuis la 11ème semaine, relevait-t-il, lors d’un point de presse conjoint avec ses homologues de l’Intérieur, des Transports.

Malheureusement les indicateurs se sont fortement dégradés depuis bientôt un mois, installant le Sénégal dans une deuxième vague de coronavirus.

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