AIP Les Etats-Unis s’engagent à soutenir une presse libre, indépendante et professionnel en Côte d’Ivoire (Ambassadrice) ANG Transportes/Grupo Santy Olding vai financiar estudo de viabilidade para construção de novo porto de águas profundas em Pikil MAP Banjul: Ouverture de l’ambassade du Royaume du Maroc en Gambie ANG Cultura/ 3ª Edição do Festival Internacional de Mindara arranca hoje com participação de artistas de renome internacional ANG EAGB/Cerca de 500 trabalhadores reunidos para eleição de nova direção do sindicato para mandato de dois anos APS SENEGAL-AFRIQUE-NATATION-CHANPIONNATS / Championnats d’Afrique : les nageurs sénégalais remportent trois médailles dont une en or ANGOP Luanda accueille le Forum des jeunes entrepreneurs de l’UE ANGOP L’Angola gagne 21 places dans le classement de la liberté de presse ANGOP Des journalistes invités à respecter l’éthique et la déontologie professionnelle ANGOP L’Angola et le Kenya évaluent la coopération bilatérale

EL HADJ FAYE ‘’SAMINA’’ : ‘’LES MUSICIENS FONT ACTUELLEMENT PLUS DANS LE FOLKLORE’’


  15 Janvier      122        Arts & Cultures (3104),

 

Dakar, 15 jan (APS) – La nouvelle génération de musiciens sénégalais fait ‘’plus dans le folklore’’ qu’elle ne fait de la musique, estime le chanteur sénégalais El Hadj Faye, un vétéran de la scène musicale sénégalaise dont certains des titres continuent de marquer des générations de mélomanes.

Le conseil à donner aux nouvelles générations, ‘’c’est de bien s’appliquer, de croire en eux mais surtout de faire des recherches, car c’est très important’’, a déclaré ce chanteur mythique de la scène sénégalaise des années 1970-1980, dans un entretien publié vendredi par Rewmi Quotidien.

Les musiciens de la nouvelle génération doivent s’inspirer de leurs aînés, ‘’qu’ils prennent en compte leurs conseils mais aussi qu’ils les consultent avant de reprendre leurs morceaux’’, a dit El Hadj Faye, auteur du célèbre morceau ‘’Samina’’, notamment repris par Viviane Chedid.

‘’Ils doivent aussi respecter les anciens. Ce qui est dommage, c’est que la nouvelle génération ne fait plus de la musique, elle est plus dans le folklore’’, estime El Hadj Faye, qui a commencé à chanter dans les cérémonies traditionnelles, dans les années 1970.

Il a ensuite cheminé avec Youssou Ndour au sein du Super Etoile, en 1975-1976, avant l’éclatement du groupe et le départ de ce dernier parti fonder le Super Etoile de Dakar.

‘’C’est comme si elle n’aime pas les bonnes choses’’, a-t-il dit en parlant de la génération actuelle de musiciens, laquelle ‘’n’écoute plus les chansons qui peuvent lui être utiles mais, bien au contraire, adore la futilité’’.

Or, la musique ‘’de nos jours est devenue ‘saturée’‘’, et le monde du showbiz ‘’est assez complexe’’, a dit Faye.

Aujourd’hui malade, il souhaite bénéficier de l’aide des pouvoirs publics pour se soigner.

‘’Beaucoup de managers’’, au lieu d’aider les artistes, ‘’les exploitent’’, dénonce El Hadj Faye. ‘’Quand tu n’es pas assez futé, tu ne peux pas t’en sortir. Il arrive même qu’on te [mette en mal avec] ta famille, et c’est malsain.’’

Dans la même catégorie