(Par Abdelouahed LABRIM)
Nairobi, 07/06/2021 (MAP), Le Kenya s’est engagé à restaurer l’écosystème dégradé avec une offre visant à sécuriser les moyens de subsistance et à lutter contre les impacts des changements climatiques.
Cet engagement a été exprimé par le président Uhuru Kenyatta à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement. « Nous devons conserver la planète pour les générations futures. Il est nécessaire de la protéger et de la préserver », a déclaré M. Uhuru dans un discours à l’occasion de cette Journée mondiale, célébrée le 5 juin de chaque année pour rassembler les efforts visant à relever les défis auxquels la planète est confrontée.
L’exercice de restauration est au cœur de nos efforts visant à lutter contre la perte de biodiversité, le changement climatique et la pollution, selon le président kényan qui a souligné que la restauration de l’écosystème dégradé vise à garantir que les objectifs durables de l’ONU soient atteints.
Il a assuré, dans ce cadre, que l’Etat a l’intention d’augmenter la couverture arborée à 10 pc d’ici l’année prochaine, une action qui verra deux milliards d’arbres plantés avec un coût de 48 milliards de shillings (environ 450 millions de dollars).
M. Uhuru a tenu à rappeler dans ce cadre que le gouvernement avait interdit les plastiques à usage unique comme moyen de relever les défis environnementaux.
Loin des sphères officielles, les « Nairobi Recyclers » (NAREC), une organisation écologique à but non lucratif, s’est dite prête à nettoyer une partie de la capitale du pays pour aider à restaurer l’écosystème qui a été détruit.
Avec la collaboration de groupes de jeunes, d’organisations, de partenaires et de membres de la communauté, l’ONG s’est organisée pour collecter les déchets et les transporter pour les éliminer dans des sites désignés.
« Nous avons identifié huit mini-décharges dans la partie ouest de la ville, où nous ferons du nettoyage en ramassant les ordures et en les éliminant correctement », a expliqué le coordinateur de l’initiative et animateur du Mouvement catholique mondial pour le climat (GCCM).
« Outre le ramassage des déchets et la protection de l’environnement contre la pollution, l’équipe du NAREC a identifié 17 écoles et 5 foyers d’enfants religieux où elle prévoit de planter plus de 1.000 arbres fruitiers et autres espèces d’arbres le long des affluents de la rivière Nairobi. »
Organisée chaque année depuis 1974, la Journée mondiale de l’environnement est une plateforme pour promouvoir les progrès environnementaux des objectifs de développement durable à laquelle plus de 150 pays participent chaque année.
La commémoration de la Journée 2021, accueillie cette année par le Pakistan, marque également le début de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030.
Dirigé par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), avec le soutien de partenaires, la journée mondiale est célébrée pour prévenir, arrêter et inverser la perte et la dégradation des écosystèmes dans le monde entier.
