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Un projet de culture des plantes alimentaires et médicinales pour la préservation du parc national de Taï


  21 Octobre      80        Agriculture (4150),

 

San Pedro, 21 oct 2021 (AIP)-L’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) a initié un projet d’agroforesterie basée sur la culture (ou domestication) des plantes alimentaires et médicinales au profit des populations riveraines, pour la préservation du parc national de Taï.

La contribution de l’OIPR au développement des initiatives relatives à cette approche innovante de l’agroforesterie expérimentée depuis 2014, a été présentée à la troisième session du Comité de gestion locale du parc, mercredi 20 octobre 2021 à San Pedro.

Les plantes alimentaires et médicinales étant devenues rares dans la périphérie du parc, l’OIPR apporte son concours aux populations riveraines pour la culture de ces essences. Cette innovation permettra de répondre à leurs besoins et de conserver le parc en réduisant les infiltrations des populations.

L’appui de l’OIPR se présente en termes de fourniture de semences et d’encadrement des producteurs pépinières, de recherche de partenaires pour le paiement des plants et la distribution gratuite aux communautés.

Le directeur de la zone du sud-ouest de l’OIPR, lieutenant-colonel Diarassouba Abdoulaye, se réjouit de l’engouement suscité par ce projet au sein des populations. Cette année, a-t-il indiqué, ses services ont produit et distribué 163.000 plants, mais ils n’ont pas pu couvrir les besoins des populations qui en demandent toujours. Les populations d’autres zones non couvertes au début du projet le sollicitent.

Il a souligné que ces essences, notamment, l’akpi et le kplé, génèrent des ressources intéressantes aux populations et contribue à l’autonomisation des femmes. A titre d’exemple, a-t-il fait savoir, le kilogramme d’akpi coûte 3.000F sur le marché donc plus cher que le cacao.

L’akpi est une amande issue d’un arbre fruitier de la forêt tropicale. Riche notamment en matières grasses, protéines, cellulose, phosphore et potassium, l’akpi est recherché pour ses propriétés médicinales et utilisé comme exhausteur de goût dans la cuisine africaine des peuples forestiers dont les riverains du parc de Taï.

«Nous sortons très satisfaits ce cette session parce que les trois grands chapitres qui ont été présentés donnent des résultats très intéressants en terme de conservation du parc national de Taï», a indiqué le représentant le directeur général de l’OIPR, le lieutenant-colonel Issa Diarrassouba.

Cette 3e session du Comité de gestion locale du parc national de Taï a permis de passer en revue les activités de gestion réalisées au terme du troisième trimestre de l’année, avec un ordre du jour portant sur la performance globale réalisée dans la mise en œuvre des activités de gestion, l’état de conservation global du parc et le bilan des appuis aux populations (ou activités réalisées à leur profit).

Les participants ont jugé satisfaisant la conservation globale du parc avec une couverture forestière à plus de 98,4%.

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