MAP Afrique du Sud: un gouvernement de coalition entravera les réformes économiques (Moody’s) MAP Bank of Africa poursuit son modèle de croissance responsable et actualise sa stratégie de durabilité MAP Afrique du Sud: l’ANC convoque Zuma à une audience disciplinaire MAP L’ANRE plaide à Fès en faveur d’un réseau « robuste » d’interconnexion électrique transfrontalier en Afrique MAP Burkina Faso: des dizaines de terroristes « neutralisés » dans le centre-nord MAP Côte d’Ivoire : Découverte d’un gisement aurifère de « classe mondiale » dans le nord du pays ANP Niamey : Le FSSP continue de recevoir les contributions des bonnes volontés APS SENEGAL-DIVERS / Gandiole : une pirogue accoste avec 32 passagers et 2 corps sans vie (DIRPA) APS SENEGAL-GOUVERNEMENT / Vie chère, subventions, train de vie de l’Etat : les priorités de l’action gouvernementale au cours des prochaines semaines APS SENEGAL-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / Le président Faye participera au 15e Sommet de l’OCI (officiel)

Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  17 Février      23        Environnement/Eaux/Forêts (6496),

 

Dakar, 17/02/2023 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 17 février 2023:

Sénégal:

–  Le Cadre de réflexion et d’action des journalistes sur l’hygiène, l’eau et l’assainissement (CRAJHEA) envisage de descendre dans la banlieue de Dakar, pour aider les pouvoirs publics et leurs partenaires à prendre les meilleures décisions sur ces questions, a indiqué, récemment, son président, Moussa Thiam.

« Le Cadre travaille à travers une descente sur le terrain pour aider les pouvoirs publics et leurs partenaires à prendre les meilleures décisions pour une prise en charge correcte des questions d’hygiène et d’assainissement », a signalé M. Thiam.

Le CRAJHEA et le Partenariat budgétaire international ont signé, vendredi dernier, une convention de partenariat pour exécuter une campagne nationale d’assainissement.

« Ce que nous recherchons à travers ce partenariat, c’est juste un changement de paradigme au niveau de l’Etat sur la prise en charge des questions d’hygiène et d’assainissement », a dit Moussa Thiam, correspondant de la radio privée Sud Fm.

Selon lui, les journalistes veulent aussi être « des acteurs sur le terrain pour changer un tant soit peu positivement le cadre de vie des populations ».

« Les questions liées à l’assainissement et les inondations nous interpellent tous. En tant qu’habitants de la banlieue de Dakar, au-delà de notre métier de journaliste, nous sommes à la fois des victimes et des acteurs », a-t-il poursuivi.

« Ce sont ces préoccupations qui ont été à l’origine de la mise sur pied de ce cadre de réflexion et d’action des journalistes sur l’hygiène, l’eau et l’assainissement », a-t-il expliqué, indiquant que le CRAJHEA travaille à renforcer les capacités de ses membres sur ces questions.

Côte d’Ivoire:

– Le Conseil des ministres, réuni mercredi, a adopté une communication relative à la contribution de la Côte d’Ivoire à la mise en œuvre des organes opérationnels de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS).

Conformément aux conclusions de la vingt-huitième Session de l’Assemblée de l’Union Africaine, tenue les 30 et 31 janvier 2017 en Ethiopie, l’Afrique a décidé de se doter de trois Commissions-climat suivant les zones géographiques constituées par le Sahel, le Bassin du Congo et les Etats insulaires, en vue de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le Continent.

La Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) dont fait partie la Côte d’Ivoire, regroupe 17 pays avec pour mission la coordination, la mobilisation des ressources et le suivi des initiatives prioritaires dans le domaine de la lutte contre les Changements Climatiques et du Développement Durable dans la Région du Sahel.

Dans le cadre de l’opérationnalisation de cette Commission, le Conseil a donné son accord pour le paiement de la contribution de la Côte d’Ivoire évaluée globalement à 10 millions de Dollars US.

Togo:

– Le Togo planche actuellement sur un plan de promotion de l’économie bleue, pour dynamiser ce pan de ses activités. Un document en ce sens est en cours de validation à Lomé, la capitale du pays, à la faveur d’un atelier de validation national, réunissant divers acteurs clés du secteur.

Ce plan, prévu sur cinq ans, devrait peser 205,54 milliards FCFA, selon les premières informations.

Il s’agit notamment d’améliorer la gouvernance de l’économie bleue, de réaliser les réformes nécessaires pour le doter d’un arsenal juridique et de renforcer les capacités de prévention.

« Nous avons effectué un diagnostic, qui nous a amenés à parcourir toutes les cinq régions économiques du pays. Dans chaque région, nous avons tenu des réunions avec les acteurs au niveau régional et au niveau local, pour que ces acteurs puissent participer activement et puissent s’imprégner de la thématique qu’est le développement de l’économie bleue », explique le lieutenant-colonel Bakatchimbe Tchannibi, ingénieur des eaux et forêts, dans le cadre de cet atelier.

Il s’agit ensuite « de voir leur contribution à ce développement, de relever quelles sont les actions qu’on peut mener au niveau local pour que l’économie bleue, telle que nous la connaissons, soit effectivement un secteur qui puisse contribuer efficacement au développement économique du pays ».

L’un des principaux enjeux du secteur au Togo est de faire face aux changements climatiques, indique-t-on. Un ensemble de phénomènes qui affectent toutes les ressources liées à l’eau.

Afrique du Sud:

– L’Afrique du Sud accuse un retard important dans sa transition énergétique, alors que le monde connait une ruée sans précédent vers les énergies renouvelables, a indiqué la directrice générale de la Fédération des entreprises sud-africaines, Business Leadership South Africa (BLSA), Busisiwe Mavuso.

Elle a jouté que le pays, considéré comme le plus industrialisé du continent, ne réalise pas assez de progrès alors que le monde se tourne vers les énergies propres en réaction à la demande croissante et aux événements géopolitiques qui ont éclaté au cours des derniers mois.

« L’Afrique du Sud vit une crise énergétique et cherche désespérément une nouvelle production d’électricité au milieu des pires coupures d’électricité jamais enregistrées dans le pays », a-t-elle poursuivi.

Elle a rappelé également que le réseau de la compagnie d’électricité publique Eskom est sous pression constante, les délestages électriques étant imposés de manière plus fréquente en vue d’éviter un effondrement des unités de production.

Kenya:

– Le nombre de Kényans touchés par la sécheresse et la faim est passé de 4,2 millions à 6 millions, selon le dernier rapport du Groupe de pilotage de la sécurité alimentaire au Kenya.

Le rapport indique également que plus de 970.000 enfants de moins de cinq ans et 142.000 femmes enceintes et allaitantes nécessitent un traitement urgent contre la malnutrition, contre 884.000 signalés en juillet 2022.

L’augmentation du nombre est due à la cinquième saison consécutive de faibles précipitations, explique le Groupe.

Le nombre de personnes nécessitant une aide humanitaire est passé de 3,5 millions à 4,4 millions, ce qui montre clairement l’impact de la sécheresse sur la sécurité alimentaire dans les régions arides et semi-arides.

A cet effet, le groupe de pilotage a annoncé un besoin de 15,35 milliards de shillings en réponse à la sécheresse pour la période allant de mars à mai.

Les fonds permettront d’améliorer l’aide alimentaire, renforcer les interventions sur la nutrition, l’eau et l’alimentation du bétail et les programmes d’alimentation scolaire.

L’argent aidera également à assurer la reprise du secteur agricole après la sécheresse.

Dans la même catégorie