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Assainissement : dépôt des déchets ménagers dans des décharges « sauvages » à Kinshasa


  29 Mars      177        Environnement/Eaux/Forêts (6506),

 

Kinshasa, 28 mars 2023 (ACP).- La ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo(RDC) est confrontée, en matière d’assainissement, à un problème de gestion des déchets ménagers que les éboueurs de fortune, en l’absence d’entreprises publiques, déposent dans des décharges « sauvages », a constaté, mardi, l’ACP.
« Nous ne savons pas où ils jettent ces immondices. Lorsque nos poubelles sont pleines nous les appelons afin qu’ils viennent vider, mais pour l’endroit où ils déversent en tout cas, on ne sait pas. Que l’Etat s’implique dans ce dossier », a confiée Lauriane Bilokila, une femme ménagère de la commune de Barumbu.
« Nous jetons vers Ipwi à Ngaliema tout droit de l’avenue Impuyi. Des maisons sont inondées, nous jetons, nous brûlons aussi et cela relève le niveau des parcelles et l’on construit pour nous les maisons parce qu’ici nous n’arrivons pas à payer, le loyer coûte cher », a déclaré, de son côté, Alfred Lofili, un jeune éboueur sillonnant les rues de Ngaliema à la collecte des déchets ménagers.
A travers les 24 communes de la ville de Kinshasa, plusieurs éboueurs de fortune se lancent, au quotidien, dans l’affaire avec leurs chariots et vident leurs déchets sur des sites inappropriés, faute de décharges publiques, notamment au bord des rues, dans les rivières et les caniveaux.
Une situation qui perdure
Ce phénomène est à la base de la pollution de l’atmosphère, avec toutes les conséquences qui en découlent sur le plan sanitaire. C’est depuis quelques années que cette situation perdure. Faute de décharges précises, publiques, plusieurs quartiers de Kinshasa sont transformés en poubelle. C’est le cas d’un quartier de la commune de Limete, où les habitants se disent débordés.
« Ces ordures qu’on abandonne comme ça, ce n’est pas bien pour la santé de nos enfants. Demain vous verrez qu’il y a décès des enfants. Même nous les adultes nous sommes exposés à la fièvre typhoïde, On va aller au dispensaire, on vous transfère à Mama-Yemo », a fait remarquer Jean Mafuta, un habitant du quartier Mombele.
« Regardez comment les avenues Ipwi, Bulem sont inondées à cause des immondices. C’est trop. On a interdit et on est fatigué. Nous les chefs de rues, nous avons parlé et on est fatigué », a déploré, pour sa part, Jean -pierre Mbolo, chef de rue.
Au ministère de l’environnement, on préconise une bonne politique dans le circuit de la gestion des déchets.
« Normalement lorsque le circuit de gestion des déchets est fait correctement selon les règles à partir de collecte qui se fait au niveau des ménages ça doit passer par des centres de transfert. Normalement ça ne doit pas traîner comme on le voit à gauche et à droite avec des tas d’immondices qui prennent des mois et des mois. Le centre de transfert c’est pour un temps, quelques heures après les véhicules doivent venir prendre cette quantité de déchet pour amener dans les sites de décharges finales. Voilà la difficulté », a préconisé Jules Ngodi, conseiller en charge d’assainissement au ministère de l’environnement.
Il a appelé, en outre, à une réorganisation de la gestion des ordures dans la capitale congolaise
La régie d’assainissement et des travaux publics de Kinshasa qui s’occupait de la gestion des immondices est quasi inexistante depuis quelque temps. En l’absence de ce service, le ministère de l’environnement a décidé de donner la gestion des déchets de la ville de Kinshasa aux privés et à certaines ONG.
La capitale congolaise produit 9.000 tonnes de déchets par jour, dont moins de 10% sont collectées par la ville, selon une ONG locale.
ACP/

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