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Violences basées sur le genre : les maires et les partenaires s’impliquent dans la lutte


  29 Mars      21        Société (45274),

 

Lomé, 29 mars (ATOP) – La Faitière des communes du Togo (FCT) a organisé, le vendredi 29 mars à Lomé, un atelier national de plaidoyer et de renforcement du lien de fonctionnalité entre les maires et les partenaires impliqués dans la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG) au Togo.
Cet atelier se situe dans le cadre du projet : « Centre de promotion féminines à Ogou 1 et égalité femmes hommes dans les communes du Togo ». C’est un projet issu du partenariat entre l’Association internationale des maires francophones (AIMF), l’union européenne à travers le fonds de coopération et la FCT.
La rencontre a permis aux maires de maîtriser leur rôle dans la chaîne de gestion des interventions en matière de lutte contre les violences basées sur le genre dans les territoires. Il s’agit de présenter le cadre juridique et les mécanismes de lutte contre les VBG et de rappeler le rôle et responsabilité des maires dans la chaîne de prévention et la lutte contre les VBG. Il s’agit par la même occasion de mobiliser les partenaires et les OSC pour le financement des projets communaux de lutte contre les VBG et asseoir un partenariat solide entre les municipalités, les partenaires et les organisations de la société civile pour une meilleure coordination des actions.
Les participants ont suivi des communications sur le cadre juridique, institutionnel et les mécanismes de lutte contre les VBG, ainsi que sur la présentation de l’état des lieux des VBG et leur prise en charge par l’État et les structures impliquées. L’assistance a également suivi un exposé sur le fonctionnement des centres d’écoute, afin d’identifier le rôle des municipalités dans l’écosystème des acteurs de lutte contre les VBG dans les territoires. Un plaidoyer pour la prise en compte des VBG dans les outils de planification dans les communes a clôturé la rencontre.
Pour le coordonnateur national du projet, Adam Abdouh-Moumouni, c’est une occasion pour la FCT de renforcer les capacités des maires sur leur rôle et responsabilité dans la chaîne de gestion des interventions en matière de lutte contre les VBG dans les territoires. Il a défini les violences à l’égard des femmes comme une violation des droits humains et une forme de discrimination à l’égard des femmes. Elles désignent tous les actes de violence fondés sur le genre qui entraînent, ou sont susceptibles d’entraîner pour les femmes, des dommages ou souffrances de nature physique, sexuelle, psychologique ou économique.
« Pour une lutte efficace, l’échelon communal a pour rôle de mettre en place des actions de proximité pour apporter la réponse la plus adaptée et rapide aux besoins des victimes. Ainsi, chaque maire, peut agir contre les violences faites aux femmes au sein de sa commune en complémentarité avec les services de l’Etat et les organisations de la société civile. Il relève également de sa responsabilité d’agir afin de prévenir ces violences et de sensibiliser la population. Malheureusement, ces rôles et responsabilités sont souvent mal compris, d’où le bien-fondé de cette rencontre qui nous permettra d’être édifiés comme des acteurs efficaces et efficients dans la lutte contre ce phénomène », a relevé M. Adam.

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