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33 ANS DE L’OOAS : LES GOUVERNEMENTS ENCOURAGES A POURSUIVRE LES INTERVENTIONS VISANT A ATTENUER L’IMPACT DU CORONAVIRUS SUR LES POPULATIONS VULNERABLES


  10 Juillet      29        Society (33439),

   

L’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), l’institution en charge des questions de santé  de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a fêté ses 33 ans de création, le 9 juillet 2020.

Depuis sa création  en 1987 et la nomination de son  premier directeur  général en 2000, l’OOAS  travaille en étroite collaboration avec les ministères de la Santé des 15 États membres de la CEDEAO, ainsi qu’avec toutes les parties prenantes, les partenaires, le secteur privé, les organisations de la société civile et la communauté en général, en vue de faire avancer l’agenda sanitaire dans la région.  Depuis les avancées réalisées en ce qui concerne les programmes nationaux de vaccination, les investissements faits dans le domaine des stratégies de  prévention  du  paludisme, jusqu’aux  efforts  herculéens déployés, qui ont permis de vaincre Ebola  en passant par  les excellentes initiatives prises en  matière  de  santé  et  droits  sexuels  et  reproductifs  visant  à améliorer la  transition démographique  dans  notre  région,  ces  collaborations  constituent  le  fondement  de l’ensemble  des succès obtenus depuis des années  en dépit des défis sanitaires récurrents qui existent dans la région.

Message du Directeur général l’OOAS, Prof. Stanley Okolo

Au moment où nous célébrons cette année, la Journée de l’OOAS, notre région n’est pas épargnée par la pandémie de la COVID-19 qui fait actuellement des ravages dans le monde.

Les enseignements  tirés  de  l’épidémie  d’Ebola et  l’appui de  nos partenaires à travers divers  programmes  de  renforcement  de  la  sécurité  sanitaire  ont  permis  à  l’espace CEDEAO  d’avoir  une  architecture  en  matière  de  surveillance  et  de  préparation  aux épidémies en meilleure posture qu’auparavant,  face à  l’actuelle  pandémie de coronavirus.

En  effet,  tous  les  pays  avaient  déjà  mis en  place  des  institutions  nationales  de  santé publique pour coordonner la préparation et la réponse aux  épidémies. Ils s’étaient déjà mis en  réseau  à  travers  l’OOAS  et  son  agence,  en  l’occurrence,  le  Centre  régional  de surveillance et de contrôle des maladies de  la CEDEAO (CRSCM).   Par ailleurs, un réseau régional de laboratoires de référence avait déjà été mis en place avec l’appui de l’OOAS ainsi que des politiques et plateformes régulières et formelles de communication  pour assurer la transparence, l’alerte précoce, le soutien des uns aux autres, le respect et la confiance mutuels entre les États-membres.

Depuis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré l’infection à la Covid-19 comme  étant  une urgence de santé publique de portée internationale, l’OOAS œuvre  sans relâche  pour  appuyer  la  région  et  assurer  la  protection  de  nos populations, en coordonnant la communication et la collaboration, d’une part, entre les États membres et d’autre part,  entre la région et ses partenaires, tout en appuyant les États membres de façon individuelle, en équipements médicaux essentiels, notamment des kits de tests de diagnostic, ainsi qu’à travers des formations en ligne pour renforcer leurs capacités, des conseils de santé publique, de même qu’à travers le financement ciblé d’activités  spécifiques  afin  d’aider  à  aplatir  la  courbe  de  cette  pandémie.  Toutefois, l’ampleur et la nature de la maladie ont révélé des faiblesses au niveau de nos systèmes de santé, qui sapent les efforts déployés dans  le cadre de  la réponse à cette pandémie.

Ces  faiblesses sont mises  en  évidence au niveau des  infrastructures,  des  ressources humaines, des équipements de diagnostic et en termes d’infrastructures ou centres de prise en charge, de capacité de production, en particulier de médicaments et de vaccins, ainsi  qu’en  termes de  déficits  au  niveau  de  l’engagement  communautaire  requis pour juguler avec efficacité la pandémie de la COVID-19.

Cette pandémie nous offre donc l’occasion à la fois d’appréhender nos insuffisances,  mais aussi de nous résoudre à mieux faire. Nos dirigeants et leurs populations ont dû endurer beaucoup de peines  en  n’ayant  qu’à faire avec les mêmes  infrastructures, et  utiliser  les mêmes ressources sanitaires  avec tout ce que cela comporte comme difficultés.  Nous pouvons donc nous engager à briser l’étau de l’inadéquation du financement de la santé, de la négligence des ressources humaines pour la santé et de la faiblesse des systèmes de santé à travers  une  implication  innovante du secteur privé, des organisations de la société  civile  et  des  régimes  communautaires  d’assurance  maladie  universelle.  Nous devons  rétablir  la  confiance  auprès  de  nos  populations  et  engager  les  leaders communautaires et religieux dans les efforts de renforcement de l’adhésion du public aux mesures de distanciation physique et d’hygiène personnelle qui sont indispensables pour arriver  à  bout  de  la  pandémie  en  cours.  La  responsabilité  nous  incombe,  en  tant qu’individus, d’assurer notre propre protection et celle de nos familles et proches afin d’endiguer rapidement la transmission du virus au niveau communautaire. En ce jour de la célébration de la journée de l’OOAS, je voudrais lancer un défi à  chaque citoyen de l’espace CEDEAO, afin que chacun fasse un pacte  avec 10 de ses amis ou membres de  sa famille,  d’observer  scrupuleusement  les  mesures  d’hygiène  personnelle,  les  gestes barrières,  d’avoir  des  attitudes  et  comportements  responsables,  et  de  sortir  en  public toujours muni de son masque facial ainsi que  de s’encourager mutuellement à respecter ce vœu pendant cette pandémie.  Vous serez émerveillés de la rapidité avec laquelle cette pandémie va diminuer au sein de votre communauté.

L’OOAS encourage les  gouvernements à poursuivre les interventions visant à atténuer l’impact  de  la  pandémie  sur les  populations vulnérables, à  préserver la fourniture des services  de  santé  essentiels,  en  particulier  en  faveur  des  femmes,  des  enfants,  des personnes  âgées  et  des  populations  marginalisées,  et  à  récompenser  les  services dévoués et altruistes de tous les agents de santé qui sont en première ligne dans la lutte contre  cette pandémie,  en  l’occurrence  les médecins,  les  infirmiers  ou  infirmières,  les personnes  chargées  de  la  recherche  des  contacts,  les  agents  de  laboratoire,  les volontaires ainsi que leurs familles respectives. L’OOAS continuera à œuvrer de concert avec les ministres et les experts nationaux de tous les États membres de la CEDEAO, le Centre africain de contrôle des maladies, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, et avec tous nos partenaires envers qui nous sommes reconnaissants pour leur leadership, afin de poursuivre les efforts de collaboration dans la région.

Enfin, je voudrais remercier les autorités de tous les États-membres de la CEDEAO pour leur appui total et indéfectible à l’OOAS dans la  réalisation de son mandat d’intégration régionale à travers la santé, ainsi que le Président et le gouvernement du Burkina Faso pour sa cordiale hospitalité présente et future en tant que pays de siège de l’OOAS.

Il nous reste encore beaucoup à faire, cependant,  j’ai la ferme conviction que l’OOAS, en tant qu’institution de la CEDEAO en charge des questions de santé continuera à servir la région de manière honorable  dans notre marche pour passer  d’une Communauté des États à une Communauté des peuples.

Source : OOAS

 

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