GNA Office of the Registrar of Companies faces temporary connectivity challenge  GNA My government will empower women in fisheries sector – Dr Bawumia GNA All Regional Games to unearth Ghanaian talents without bias-Asamoah Gyan MAP FM Meets Brunei’s Second Minister of Foreign Affairs in Banjul MAP Morocco’s FM Holds Talks with Mauritanian Peer in Banjul MAP FM Bourita Meets Senegalese Minister of African Integration and Foreign Affairs in Banjul MAP 15th OIC Summit: Morocco Takes Part in FMs’ Meeting in Banjul MAP Moroccan, Malian FMs Hold Talks on Means to Boost Bilateral Ties MAP Moroccan FM Holds Talks with his Gabonese Counterpart in Banjul MAP Bourita Holds Talks with Nigerien FM in Banjul

GESTION DU RISQUE ACRIDIEN : LA RIPOSTE SOUS-RÉGIONALE MISE À JOUR


  14 Mars      62        Tourism (2488),

   

Saly-Portudal (Mbour), 14 mars (APS) – La Commission de lutte contre les criquets pèlerins dans la région occidentale (CLCPRO) de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a démarré, lundi, un atelier régional de mise à jour des plans de gestion nationaux et sous-régional du risque acridien, a constaté l’APS.

Cette rencontre de cinq jours (du 14 au 18 mars), qui se tient à Saly-Portudal (Mbour, ouest), regroupe, entre autres participants, les dix pays membres de la CLCPRO. Il s’agit de l’Algérie, du Burkina Faso, de la Lybie, du Mali, de la Mauritanie, du Maroc, du Niger, du Tchad, du Sénégal et de la Tunisie.

Ils vont discuter de leurs expériences, tirer les leçons et mettre à jour les plans de contingence.

En 2020, selon les prévisions de la FAO, l’Afrique de l’Ouest devait recevoir une invasion acridienne.

Pour faire face à cette éventualité, la CLCPRO a déclenché, au niveau national, des plans de contingence des pays et, au niveau régional, le plan de gestion des risques acridiens, a expliqué Mouhamed Lamine Hamouny, secrétaire exécutif de cette commission.

« Cette opération a permis d’anticiper cette invasion acridienne, avec la mise en place de mécanismes de mobilisation qui ont impliqué les équipes de surveillance terrestre et aérienne ainsi que des moyens de lutte comme les pesticides, les bio-pesticides, entre autres actions très complexes aux niveaux national et régional », a-t-il ajouté.

D’après M. Hamouny, le monde et l’Afrique en particulier, fait face à « beaucoup de défis », notamment le changement climatique qui « impacte très négativement » l’agriculture africaine, l’insécurité dans des zones qui abritent des foyers de débit d’invasion acridienne, entre autres.

« Pour y faire face, il faut des actions d’anticipation, parce qu’une fois qu’on est dans une invasion acridienne, c’est des dégâts énormes au niveau de l’agriculture, des impacts socio-économiques importants pour nos agriculteurs qui subissent déjà la sécheresse et beaucoup d’autres facteurs », a-t-insisté.

Mouhamed Hamouny soutient que tous ces mécanismes qui sont en train d’être mis en place permettent de réduire ces risques d’invasion acridienne, et « dans le pire des cas, s’il y a invasion, que les pays soient mieux préparés pour minimiser l’impact sur les ressources agro-sylvo-pastorales ».

« C’est pour cela que cet exercice est extrêmement important parce que nous permettant de revoir les aspects qui sont positifs, d’essayer de les pérenniser et les aspects qui sont négatifs, les renforcer », a-t-il fait valoir.

Dans la même catégorie