Brazzaville, 17 MARS (ACI) – La 2ème secrétaire du Conseil consultatif de la femme, représentante des femmes autochtones, Mme Audrey Zita Mitata, a conseillé récemment à Brazzaville la femme autochtone de ne pas se fier au regard des autres dans la société, plutôt de s’affirmer par le travail et les actions, pour s’adapter dans un milieu donné.
Lors d’une interview réalisée par l’Aci dans le cadre de la célébration des droits de la femme, elle a fait savoir que certaines femmes autochtones se recroquevillent parfois à cause des regards des autres.
Dans ses travaux de sensibilisation, Mme Mitata exhorte souvent les femmes qui ne parlent pas à briser la glace, car, selon elle, la femme autochtone doit être la version d’elle-même, parce que le cerveau n’a pas de couleur. «Dans ce monde, rien n’est donné gratuitement. La victoire est au bout de l’effort», a-t-elle dit en paraphrasant le Chef de l’Etat congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso.
En militant pour que la femme autochtone aille plus loin, Mme Mitata espère la voir un jour devenir conseillère, député ou sénatrice. «Cela va beaucoup nous aider, car on aura des représentantes qui vont siéger dans les institutions où les décisions se prennent», a-t-elle fait entendre.
A l’époque, c’était difficile que l’enfant autochtone s’intègre en milieu scolaire à cause d’un problème de culture. Mais, avec le temps, les politiques ont évolué, des stratégies ont été mises en place avec la publication de la loi portant protection et promotion des peuples autochtones, a-t-elle reconnu.
A son avis, cela doit être continuel pour encourager ces enfants à aller à l’école. Ainsi, elle a suggéré aux autorités la mise en place des cantines scolaires, d’un encadrement spécial et d’un suivi pour le maintien de ces derniers à l’école.
