Abidjan, 02 fév (AIP)- La jeunesse étudiante catholique (JEC) de Côte d’Ivoire a planché durant deux jours sur la contribution des associations confessionnelles à l’assainissement du système éducatif ivoirien.
Rassemblés dans le cadre d’un salon international, vendredi et samedi, au petit séminaire de Bingerville, les jécistes ont décidé de mener une réflexion afin de renforcer leur visibilité dans les actions du système éducatif dans la meilleure marche de l’école.
La JEC veut également accroître ses partenaires dans sa mission de contribution à l’assainissement de l’école ivoirienne et améliorer son fonctionnement pour un meilleur rendement scolaire, a indiqué sa responsable nationale, Kouakou Marie Ella, à l’ouverture de l’atelier en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Abdallah Mabri Toikeusse.
Le ministre Mabri a salué l’initiative et invité les associations confessionnelles à emboîter le pas à la JEC en soutenant cette lutte pour l’assainissement d’un système éducatif en proie à beaucoup de violences et de grèves des acteurs.
« J’invite les parents d’élèves, les élèves et étudiants, eux-mêmes, et aussi tous ceux qui peuvent nous soutenir, notamment les religieux et les organisations confessionnelles, à venir au chevet d’une école que nous devons sauver pour bâtir une nation solide », a lancé le ministre.
Venus de l’intérieur de pays et de la sous-région, notamment le Mali et le Burkina Faso, les Jécistes se sont engagés au côté de l’État à faire la promotion des valeurs humaines dans la quête du savoir.
Ce salon a enregistré la projection d’un film sur les grossesses en milieu scolaire. L’exposition de plusieurs écoles, un panel, un speech, une table ronde et une causerie-débat sur les enjeux de l’assainissement du système éducatif ont également meublé cette rencontre.
En 2019, avec une année perturbée par des grèves, ce sont 16.724 élèves et 1078 étudiants qui ont été touchés par les actions de non-violence, a-t-on appris.