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CORONAVIRUS : SUR LA PETITE-CÔTE, L’INQUIÉTUDE DES TOURISTES APRÈS LA SUSPENSION DES VOLS


  17 Mars      77        Society (33436),

   

Mbour, 17 mars (APS) – Des touristes occidentaux en vacances sur la Petite-Côte (ouest), au Sénégal, se disent ‘’très inquiets’’ après la décision des autorités sénégalaises de suspendre, pour une durée d’un mois, les liaisons aériennes entre le Sénégal et certains pays de l’Union européenne et du Maghreb, afin de freiner l’épidémie de coronavirus.
A la station balnéaire de Saly-Portudal, à Ngaparou, Somone, Nianing, Warang et dans la commune de Mbour, cette inquiétude est perceptible chez les touristes originaires des pays concernés.
Il en est ainsi chez ces quatre Français rencontrés à Saly-Portudal, sur la route de Ngaparou. Gimenez Violette et son mari, Jean, et le couple Reg et Danielle, arrivés au Sénégal respectivement le 1er et le 12 mars dernier, n’arrivent toujours pas à comprendre cette décision.
‘’Nous déplorons le manque d’information par rapport à cette mesure. Le grand souci, c’est l’ignorance. Nous ne disposons d’aucune information’’, disent-ils en chœur. Pour eux, dans pareille situation, une ‘’large communication’’ s’impose, afin que les concernés puissent savoir à quoi s’en tenir.
Les deux couples français, qui, d’habitude, séjournent au Sénégal presque tous les six mois, souhaitent que des mesures soient prises par les autorités sénégalaises pour leur permettre de regagner leur pays et de retrouver leur famille.
Ils souhaitent qu’on leur affrète ‘’un vol le plus vite possible’’ et disent vouloir rentrer chez eux, car étant à la fin de leurs vacances.

Les quatre touristes disent avoir été obligés d’héberger certains de leurs compatriotes surpris par la suspension des liaisons aériennes avec la France, l’Espagne, la Belgique, l’Italie, le Portugal, l’Algérie et la Tunisie.

Il s’agit, selon eux, de touristes dont les réservations dans les hôtels ont pris fin au terme de leur séjour au Sénégal. Ils sont donc obligés de libérer leur chambre, sans pouvoir quitter le Sénégal en raison de la suspension des vols.

André et Jacques, deux sexagénaires de nationalité française, estiment que la décision ne concerne pas les vols au départ du Sénégal, mais seulement ceux qui viennent d’autres pays.
‘’Pour nous, rien ne s’oppose à ce qu’on rentre chez nous, en France, puisque ce sont les avions qui arrivent au Sénégal qui sont concernés. Nous rentrons chez nous. Nous rentrerons si effectivement il y a des avions. Nul ne peut nous en empêcher’’, lance André. Jacques est aussi du même avis que son compatriote.
A Ngaparou, Gislaine, une touriste belge, désapprouve la suspension des dessertes aériennes, tout en reconnaissant que la lutte contre l’épidémie de coronavirus nécessite toutes les dispositions utiles.
‘’Je suis d’accord qu’on doit faire dans la rigueur pour éviter la propagation du virus. Mais avant de prendre ce genre de mesure, il faut d’abord une bonne planification’’, suggère-t-elle en présence d’autres touristes français, belges, italiens et d’une Canadienne.
Pablo, un touriste d’origine espagnole vivant en Italie, salue la suspension des liaisons aériennes avec certains pays européens et maghrébins. Il dit y adhérer à ‘’100%’’.
‘’Si fermer toutes les frontières permet de combattre la maladie, je suis vraiment pour ce genre de mesure, d’autant plus que le monde est devenu un village planétaire. Aujourd’hui, même s’il y a des pays qui n’ont pas enregistré de cas, aucune contrée du monde n’est à l’abri’’, déclare un jeune Français en vacances à Somone.
Le gouvernement sénégalais a annoncé lundi la suspension, pour une durée d’un mois, de toutes les lignes aériennes avec la France, l’Espagne, la Belgique, l’Italie et le Portugal, ainsi qu’avec l’Algérie et la Tunisie, pour réduire les risques de la propagation du coronavirus.
La mesure entre en vigueur dès mercredi à 23 h 59. Selon le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, les vols cargos et les évacuations sanitaires ‘’ne sont pas concernés par la mesure’’.

CORONAVIRUS : SUR LA PETITE-CÔTE, L’INQUIÉTUDE DES TOURISTES APRÈS LA SUSPENSION DES VOLS


  17 Mars      74        Society (33436),

   

Mbour, 17 mars (APS) – Des touristes occidentaux en vacances sur la Petite-Côte (ouest), au Sénégal, se disent ‘’très inquiets’’ après la décision des autorités sénégalaises de suspendre, pour une durée d’un mois, les liaisons aériennes entre le Sénégal et certains pays de l’Union européenne et du Maghreb, afin de freiner l’épidémie de coronavirus.
A la station balnéaire de Saly-Portudal, à Ngaparou, Somone, Nianing, Warang et dans la commune de Mbour, cette inquiétude est perceptible chez les touristes originaires des pays concernés.
Il en est ainsi chez ces quatre Français rencontrés à Saly-Portudal, sur la route de Ngaparou. Gimenez Violette et son mari, Jean, et le couple Reg et Danielle, arrivés au Sénégal respectivement le 1er et le 12 mars dernier, n’arrivent toujours pas à comprendre cette décision.
‘’Nous déplorons le manque d’information par rapport à cette mesure. Le grand souci, c’est l’ignorance. Nous ne disposons d’aucune information’’, disent-ils en chœur. Pour eux, dans pareille situation, une ‘’large communication’’ s’impose, afin que les concernés puissent savoir à quoi s’en tenir.
Les deux couples français, qui, d’habitude, séjournent au Sénégal presque tous les six mois, souhaitent que des mesures soient prises par les autorités sénégalaises pour leur permettre de regagner leur pays et de retrouver leur famille.
Ils souhaitent qu’on leur affrète ‘’un vol le plus vite possible’’ et disent vouloir rentrer chez eux, car étant à la fin de leurs vacances.

Les quatre touristes disent avoir été obligés d’héberger certains de leurs compatriotes surpris par la suspension des liaisons aériennes avec la France, l’Espagne, la Belgique, l’Italie, le Portugal, l’Algérie et la Tunisie.

Il s’agit, selon eux, de touristes dont les réservations dans les hôtels ont pris fin au terme de leur séjour au Sénégal. Ils sont donc obligés de libérer leur chambre, sans pouvoir quitter le Sénégal en raison de la suspension des vols.

André et Jacques, deux sexagénaires de nationalité française, estiment que la décision ne concerne pas les vols au départ du Sénégal, mais seulement ceux qui viennent d’autres pays.
‘’Pour nous, rien ne s’oppose à ce qu’on rentre chez nous, en France, puisque ce sont les avions qui arrivent au Sénégal qui sont concernés. Nous rentrons chez nous. Nous rentrerons si effectivement il y a des avions. Nul ne peut nous en empêcher’’, lance André. Jacques est aussi du même avis que son compatriote.
A Ngaparou, Gislaine, une touriste belge, désapprouve la suspension des dessertes aériennes, tout en reconnaissant que la lutte contre l’épidémie de coronavirus nécessite toutes les dispositions utiles.
‘’Je suis d’accord qu’on doit faire dans la rigueur pour éviter la propagation du virus. Mais avant de prendre ce genre de mesure, il faut d’abord une bonne planification’’, suggère-t-elle en présence d’autres touristes français, belges, italiens et d’une Canadienne.
Pablo, un touriste d’origine espagnole vivant en Italie, salue la suspension des liaisons aériennes avec certains pays européens et maghrébins. Il dit y adhérer à ‘’100%’’.
‘’Si fermer toutes les frontières permet de combattre la maladie, je suis vraiment pour ce genre de mesure, d’autant plus que le monde est devenu un village planétaire. Aujourd’hui, même s’il y a des pays qui n’ont pas enregistré de cas, aucune contrée du monde n’est à l’abri’’, déclare un jeune Français en vacances à Somone.
Le gouvernement sénégalais a annoncé lundi la suspension, pour une durée d’un mois, de toutes les lignes aériennes avec la France, l’Espagne, la Belgique, l’Italie et le Portugal, ainsi qu’avec l’Algérie et la Tunisie, pour réduire les risques de la propagation du coronavirus.
La mesure entre en vigueur dès mercredi à 23 h 59. Selon le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, les vols cargos et les évacuations sanitaires ‘’ne sont pas concernés par la mesure’’.

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