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Côte d’Ivoire: L’EPP M’Bana, une petite école rurale modèle de propreté


  12 Mars      15        Innovation (5637),

   

Abidjan, 12 mars (AIP)- Un petit établissement scolaire situé en zone rurale, à Tienko, dans l’extrême Nord-Ouest du pays, l’école primaire publique de M’Bana offre une scène d’entretien et de propreté des plus agréables à contempler, faisant d’elle un modèle en la matière.

C’est la première chose qui saute à l’œil quand on foule l’école. Une immense cour, plane et toute propre. Aucun déchet. Pas même une brindille, encore moins une feuille morte malgré la végétation toute proche, calcinée par les rayons accablants de soleil, caractéristiques de la saison sèche qui prévaut dans la région. En plusieurs endroits, des traces de balaie, ayant résisté aux ballets de pas des pensionnaires, sont encore visibles.

Une autre découverte dont l’ingéniosité le dispute à l’esthétisme, des pierres soigneusement disposées. Revêtues de peinture, ces pierres dessinent des figures géométriques au centre desquelles se dressent fièrement un mat, avec à son bout un éclatant drapeau orange-blanc-vert. Le support du mat revêtu également des couleurs nationales, avec sa forme particulière, en rajoute à la beauté de la cour de récréation de l’EPP M’Bana.

A la tête de la direction de l’établissement depuis 2015, Julien Koffi se rappelle encore, les yeux brillant de fierté, l’effet exercé par sa cour d’école sur ce conseiller pédagogique venu d’Odienné. « Il est resté une trentaine de minutes à scruter. Mes collaborateurs et moi avions commencé à avoir des appréhensions. Nous avons été rassurés finalement quand il a pris la parole pour nous féliciter, avouant avoir, depuis la ville d’Odienné, passant par les villages, rarement vu une école aussi bien entretenue », a relevé M. Koffi.

Le secret du directeur Koffi, confie-t-il, un attachement profond à l’hygiène et au beau, de par son éducation, qu’il s’évertue à communiquer depuis sa prise de fonction. « Tous les enseignants ont adhéré. Et nous sommes organisés de sorte que les salles de classes, la cour de l’école et les toilettes soient toujours tenues propres ».

Ce dernier avoue s’être aussi approprié les conseils, sur la question de la propreté, prodigués par les différentes équipes de l’UNICEF qui les visitent quelques fois.  Un responsable chargé de veiller sur l’hygiène et l’environnement a été ainsi désigné.

Au niveau de l’entretien de l’immense cour, la stratégie déployée est sa subdivision en parcelles. Chacun des élèves (plus de 160) a sa portion qu’il est tenu de balayer tous les matins.

« Spontanément ils remplissent aujourd’hui chacun leur tâche », assure, le directeur Koffi, se félicitant d’avoir réussi à fédérer autant les enfants que leurs parents autour de ce projet qui, au-delà de l’environnement scolaire, a permis à ces écoliers de la campagne d’avoir le souci constant d’être propres, du corps à la maison.

L’EPP M’Bana dispose de huit toilettes et d’un point d’eau. Des espaces dont l’entretien se fait aussi quotidiennement. Tous les soirs après les enseignements, à en croire le premier responsable de l’EPP M’Bana.

Ses élèves et lui n’ont, à ce jour, reçu aucune distinction, ne se contentant que de félicitations et de mots d’encouragement. Julien Koffi entend toutefois garder le cap et nourrir bien d’autres projets pour conserver son école propre et la rendre encore plus coquette. Le projet immédiat est d’apporter de la verdure. Des espaces ont été ainsi soigneusement délimités pour accueillir du gazon et des fleurs dès les premières pluies.

Pour le reste, il sollicite une clôture afin d’empêcher les intrusions des animaux domestiques qui, à la tombée de la nuit, viennent squatter et salir les terrasses des bâtiments. Une barrière sommaire, faite de bois, ceinture, pour l’heure l’établissement. « Nous avons acheté des pointes, coupé du bois en brousse pour ériger nous-mêmes cette clôture, avec toujours la contribution de nos jeunes élèves », a-t-il fait savoir.

Là ne réside pas la finalité de son action, mais le directeur de l’EPP M’Bana nourrit aussi l’espoir d’une reconnaissance, même infime, y entrevoyant une source de motivation supplémentaire pour ses jeunes élèves qui, d’après lui, le méritent amplement quand on voit les efforts qu’ils déploient au quotidien pour maintenir propre « leur école de brousse ».

(AIP)

kg/fmo

Côte d’Ivoire: L’EPP M’Bana, une petite école rurale modèle de propreté


  12 Mars      17        Innovation (5637),

   

Abidjan, 12 mars (AIP)- Un petit établissement scolaire situé en zone rurale, à Tienko, dans l’extrême Nord-Ouest du pays, l’école primaire publique de M’Bana offre une scène d’entretien et de propreté des plus agréables à contempler, faisant d’elle un modèle en la matière.

C’est la première chose qui saute à l’œil quand on foule l’école. Une immense cour, plane et toute propre. Aucun déchet. Pas même une brindille, encore moins une feuille morte malgré la végétation toute proche, calcinée par les rayons accablants de soleil, caractéristiques de la saison sèche qui prévaut dans la région. En plusieurs endroits, des traces de balaie, ayant résisté aux ballets de pas des pensionnaires, sont encore visibles.

Une autre découverte dont l’ingéniosité le dispute à l’esthétisme, des pierres soigneusement disposées. Revêtues de peinture, ces pierres dessinent des figures géométriques au centre desquelles se dressent fièrement un mat, avec à son bout un éclatant drapeau orange-blanc-vert. Le support du mat revêtu également des couleurs nationales, avec sa forme particulière, en rajoute à la beauté de la cour de récréation de l’EPP M’Bana.

A la tête de la direction de l’établissement depuis 2015, Julien Koffi se rappelle encore, les yeux brillant de fierté, l’effet exercé par sa cour d’école sur ce conseiller pédagogique venu d’Odienné. « Il est resté une trentaine de minutes à scruter. Mes collaborateurs et moi avions commencé à avoir des appréhensions. Nous avons été rassurés finalement quand il a pris la parole pour nous féliciter, avouant avoir, depuis la ville d’Odienné, passant par les villages, rarement vu une école aussi bien entretenue », a relevé M. Koffi.

Le secret du directeur Koffi, confie-t-il, un attachement profond à l’hygiène et au beau, de par son éducation, qu’il s’évertue à communiquer depuis sa prise de fonction. « Tous les enseignants ont adhéré. Et nous sommes organisés de sorte que les salles de classes, la cour de l’école et les toilettes soient toujours tenues propres ».

Ce dernier avoue s’être aussi approprié les conseils, sur la question de la propreté, prodigués par les différentes équipes de l’UNICEF qui les visitent quelques fois.  Un responsable chargé de veiller sur l’hygiène et l’environnement a été ainsi désigné.

Au niveau de l’entretien de l’immense cour, la stratégie déployée est sa subdivision en parcelles. Chacun des élèves (plus de 160) a sa portion qu’il est tenu de balayer tous les matins.

« Spontanément ils remplissent aujourd’hui chacun leur tâche », assure, le directeur Koffi, se félicitant d’avoir réussi à fédérer autant les enfants que leurs parents autour de ce projet qui, au-delà de l’environnement scolaire, a permis à ces écoliers de la campagne d’avoir le souci constant d’être propres, du corps à la maison.

L’EPP M’Bana dispose de huit toilettes et d’un point d’eau. Des espaces dont l’entretien se fait aussi quotidiennement. Tous les soirs après les enseignements, à en croire le premier responsable de l’EPP M’Bana.

Ses élèves et lui n’ont, à ce jour, reçu aucune distinction, ne se contentant que de félicitations et de mots d’encouragement. Julien Koffi entend toutefois garder le cap et nourrir bien d’autres projets pour conserver son école propre et la rendre encore plus coquette. Le projet immédiat est d’apporter de la verdure. Des espaces ont été ainsi soigneusement délimités pour accueillir du gazon et des fleurs dès les premières pluies.

Pour le reste, il sollicite une clôture afin d’empêcher les intrusions des animaux domestiques qui, à la tombée de la nuit, viennent squatter et salir les terrasses des bâtiments. Une barrière sommaire, faite de bois, ceinture, pour l’heure l’établissement. « Nous avons acheté des pointes, coupé du bois en brousse pour ériger nous-mêmes cette clôture, avec toujours la contribution de nos jeunes élèves », a-t-il fait savoir.

Là ne réside pas la finalité de son action, mais le directeur de l’EPP M’Bana nourrit aussi l’espoir d’une reconnaissance, même infime, y entrevoyant une source de motivation supplémentaire pour ses jeunes élèves qui, d’après lui, le méritent amplement quand on voit les efforts qu’ils déploient au quotidien pour maintenir propre « leur école de brousse ».

(AIP)

kg/fmo

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