Lokossa, 11 Mai (ABP) –En marge de la réouverture des établissements d’enseignement ce 11 Mai et la mise en œuvre effective des mesures barrières recommandés, plusieurs responsables d’établissements sco-laires et collèges de la ville de Lokossa ont pris des initiatives supplémentaires pour mettre apprenants, enseignants et autres acteurs de l’école à l’abri de la pandémie, a constaté l’ABP.
Dans l’ensemble des établissements parcourus, les acteurs de l’Ecole appellent le gouvernement à respecter son engagement sur la distribution de masques aux enseignants et apprenants et d’autre part à accompagner les privés qui font face à la pandé-mie avec leurs propres moyens.Au groupe A de l’école de la gendarmerie-Lokossa, en dehors du lavage systématique des mains, le port de masque et le respect de la distanciation sociale, il est retenu, a expliqué le directeur Bernardin Sègla, « que la pédagogie frontale soit priorisée à cause du contexte de la pandémie du coronavirus ». Il a égale-ment été préconisé, dit-il, que les instituteurs accompagnent les directeurs dans l’encadrement des écoliers en prélude à l’exa-men du certificat. « Les programmes sont achevés et il ne reste plus qu’à accompagner les écoliers pour les travaux pratiques », a-t-il en outre rassuré. Au groupe B par contre, c’est le directeur lui-même qui a fabriqué du matériel précaire pour permettre à ses écoliers de se laver régulièrement les mains. Ceux qui ne sont pas venu avec les cache-nez, a fait savoir Michel Fangniwa, directeur de ce groupe pédagogique, sont systématiquement renvoyés.Au complexe scolaire catholique d’Agnivèdji à Lokossa, a confié abbé Modeste Todjinou, directeur dudit complexe, « nos appre-nants, tous présents à plus de 95%, ont été sensibilisés le matin dans les classes à l’effet de leur faire prendre conscience de la réalité de cette pandémie qui nous assaille ». L’administration, explique-t-il, a fait preuve d’ingéniosité en essayant de faire res-pecter dans les salles la distanciation sociale d’un mètre ». Dans l’enceinte de l’établissement, les vendeuses qui constituent un maillon non négligeable ont été, à précise le prêtre, « dispersée dans la cour pour éviter les attroupements afin de ne pas violer la distance de sécurité sanitaire exigée par le gouvernement ».Au collège d’enseignement général 3 de Lokossa, en attendant les kits du gouvernement, l’administration, renseigne le direc-teur, Pascal Gandji, « a saisi une organisation non gouvernemen-tale qui a fait don de six dispositifs de lavage de mains au collège ». A ces kits appropriés, précise le directeur, « ont été associés des tip-taps en vue d’amener tous les élèves à se laver les mains quatre fois le matin et deux fois l’après-midi ». Les masques du gouvernement n’étant toujours pas disponibles, le directeur a fait appel à quelques commerçants qui ont vendu ce lundi de-vant le portail du CEG des masques réutilisables aux élèves qui peinent à se conformer à ces nouvelles exigences.
Lokossa, 11 Mai (ABP) –En marge de la réouverture des établissements d’enseignement ce 11 Mai et la mise en œuvre effective des mesures barrières recommandés, plusieurs responsables d’établissements sco-laires et collèges de la ville de Lokossa ont pris des initiatives supplémentaires pour mettre apprenants, enseignants et autres acteurs de l’école à l’abri de la pandémie, a constaté l’ABP.
Dans l’ensemble des établissements parcourus, les acteurs de l’Ecole appellent le gouvernement à respecter son engagement sur la distribution de masques aux enseignants et apprenants et d’autre part à accompagner les privés qui font face à la pandé-mie avec leurs propres moyens.Au groupe A de l’école de la gendarmerie-Lokossa, en dehors du lavage systématique des mains, le port de masque et le respect de la distanciation sociale, il est retenu, a expliqué le directeur Bernardin Sègla, « que la pédagogie frontale soit priorisée à cause du contexte de la pandémie du coronavirus ». Il a égale-ment été préconisé, dit-il, que les instituteurs accompagnent les directeurs dans l’encadrement des écoliers en prélude à l’exa-men du certificat. « Les programmes sont achevés et il ne reste plus qu’à accompagner les écoliers pour les travaux pratiques », a-t-il en outre rassuré. Au groupe B par contre, c’est le directeur lui-même qui a fabriqué du matériel précaire pour permettre à ses écoliers de se laver régulièrement les mains. Ceux qui ne sont pas venu avec les cache-nez, a fait savoir Michel Fangniwa, directeur de ce groupe pédagogique, sont systématiquement renvoyés.Au complexe scolaire catholique d’Agnivèdji à Lokossa, a confié abbé Modeste Todjinou, directeur dudit complexe, « nos appre-nants, tous présents à plus de 95%, ont été sensibilisés le matin dans les classes à l’effet de leur faire prendre conscience de la réalité de cette pandémie qui nous assaille ». L’administration, explique-t-il, a fait preuve d’ingéniosité en essayant de faire res-pecter dans les salles la distanciation sociale d’un mètre ». Dans l’enceinte de l’établissement, les vendeuses qui constituent un maillon non négligeable ont été, à précise le prêtre, « dispersée dans la cour pour éviter les attroupements afin de ne pas violer la distance de sécurité sanitaire exigée par le gouvernement ».Au collège d’enseignement général 3 de Lokossa, en attendant les kits du gouvernement, l’administration, renseigne le direc-teur, Pascal Gandji, « a saisi une organisation non gouvernemen-tale qui a fait don de six dispositifs de lavage de mains au collège ». A ces kits appropriés, précise le directeur, « ont été associés des tip-taps en vue d’amener tous les élèves à se laver les mains quatre fois le matin et deux fois l’après-midi ». Les masques du gouvernement n’étant toujours pas disponibles, le directeur a fait appel à quelques commerçants qui ont vendu ce lundi de-vant le portail du CEG des masques réutilisables aux élèves qui peinent à se conformer à ces nouvelles exigences.
