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Gabon : Le calvaire des enseignants vacataires de l’Enseignement protestant se poursuit


  18 Février      10        Innovation (5637),

   

Libreville, 18 Février (AGP) – Mars 2019. Les enseignants vacataires de l’Enseignement privé protestant entament une grève, dans le sillon de leurs collègues sortis des Ecoles (ENI, ENS et INJS), promotion 2015, 2016, 2017, 2018. Si les deniers cités ont vu plusieurs de leurs situations administratives régularisées, sur instructions du Chef du gouvernement, ce n’est pas le cas des premiers cités. Près d’un an plus tard, la situation de ces vacataires de l’Enseignement protestant n’a pas changé. Pour ne pas dire qu’elle a empiré. Ce mardi 18 février, l’un de ces jeunes compatriotes, A.M, rencontré en partance pour une bricole à Ntoum, a dénoncé une attente qui a fini par les «tuer».

«Nous sommes près de 114 enseignants vacataires dans cette situation. Si on mélange avec les enseignants du primaire et du pré-primaire, ce sont environ 300 pères et mères de familles qui sont ainsi en souffrance», précise notre source.

Il vit cette situation de puis 5 ans, mais laisse comprendre que certains de ses collègues l’endurent depuis 10 ans environ.

«Ce qui se passe, c’est qu’on avait des sortes de primes mensuelles de 50 mille francs CFA. Et là encore, il nous arrivait d’attendre 2-3 mois sans toucher cette pitance. C’est lorsque nous options pour des méthodes telles que retenir les notes de fin de trimestres, qu’on finissait par avoir notre argent», explique-t-il.

Des postes budgétaires à la Fonction publique leur avaient pourtant été garantis, au moment de leur recrutement direct à l’Enseignement protestant. «Au cours de nos démarches, nous avons rencontré les autorités de notre ordre d’enseignement. De même que l’ancien ministre de l’Education nationale, Michel Menga, il y a six mois. Tous nous ont appelés à la patience. Malheureusement, la donne actuelle est toute autre. Depuis cette année scolaire 2019-2020, nos établissements ont décidé de ne plus nous affecter. Visiblement parce qu’on a contesté notre situation jusqu’au niveau judiciaire», a-t-il poursuivi.

Et de conclure : «Tout ce que l’on veut, c’est reprendre le chemin des classes. Mais pas à n’importe quel prix. Il faut qu’on nous rehausse les primes mensuelles à 150 mille francs CFA. Il faut également qu’on nous paie les nombreux arriérés».

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