Libreville, 12 Mars (AGP) – Trois écoles primaires construites sur financement direct du Conseil municipal, ont été livrées le lundi 11 mars dernier à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord), en présence notamment des autorités politico-administratives locales, dont le gouverneur de province, Joël Ogouma, et le maire sortant, Vincent Essono Mengue.
Ces 3 écoles primaires publiques livrées au cours d’une visite de chantiers, se situent respectivement aux quartiers Elone, Nkomayat et La Sablière, au 2è arrondissement de la capitale du septentrion. Elles ont été construites par des PME locales, respectivement Sogev, Enetco et DJS. Les travaux prévus pour 4 mois et dont coût total est d’environ 190 millions de FCA, ont débuté en novembre 2018. Ces crédits ont été amputés sur les lignes du budget primitif, exercice 2018 du Conseil municipal, présidé par Vincent Essono Mengue.
Après avoir remercié le gouverneur du Woleu-Ntem, pour avoir accepté de présider cette triple cérémonie, M. Essono Mengue a indiqué que la puissance est liée indubitablement à la solidité de son économie. Et celle-ci est à son tour tributaire des cadres en qualité et en quantité. C’est pour cela, a-t-il souligné, qu’il accorde une grande importance à l’école gabonaise en général, et à celle d’Oyem en particulier.
«Nous avons construit un certain nombre d’écoles pour améliorer la qualité de l’enseignement, régler les problèmes des effectifs pléthoriques, d’éloignement des enfants de certains écoles, comme celles dont nous venons d’avoir la livraison», a-t-il déclaré, en guise de mini-bilan relatif à l’éducation, pour son institution.
Soulignant que la compétition suscitée par la mondialisation et à laquelle le Gabon est soumis impose la formation tous azimuts, M. Essono Mengue a indiqué que le développement d’un pays nécessite des cadres et des entreprises en vue de produire des biens et services, d’où son intérêt à l’éducation et à la formation.
Pour sa part, le gouverneur de province, Joël Ogouma, soulignant l’importance de l’éducation, a indiqué que le capital humain est un facteur déterminant pour le développement, estimant que la richesse d’un pays repose sur sa capacité à prendre son destin en main, à créer des richesses pour son développement.
«Le développement ne viendra pas de l’étranger, mais de nous-mêmes. C’est par nos capacités, notre expertise, que nous pouvons relever les défis face aux enjeux du moment, dans un contexte de mondialisation qui nous impose une compétition féroce», a-t-il lancé.
Soulignant l’immensité du bassin éducatif du Woleu-Ntem, M. Ogouma a reconnu qu’il existe encore des besoins énormes, notamment pour rapprocher les enfants de l’école.
Il a de ce fait félicité le maire et les opérateurs économiques locaux quant à la réalisation des projets au niveau de la province, et singulièrement à Oyem. D’où, selon lui, la nécessité absolue que ces opérateurs économiques créateurs de richesses puissent bénéficier des opportunités d’affaires pour pouvoir prospérer, au lieu de recourir à l’expertise extérieure.
«Cette visite m’a permis de me rendre compte des efforts fournis par le conseil municipal pour relever les défis en matière de l’éducation ; et il importe d’amplifier cette dynamique afin d’assurer un maillage étroit dans la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière d’éducation», a préconisé le gouverneur du Woleu-Ntem.
Par ailleurs, outre la signature du procès-verbal de livraison par tous les responsables impliqués dans ces projets, et en attendant la finalisation effective des chantiers, l’ordonnateur de crédits qui n’est autre que le maire central, a autorisé le trésorier provincial à payer le reliquat des financements pour permettre la finition rassurante des chantiers.
