Conakry, 13 déc (AGP)- L’Opposition Républicaine a tenu une conférence de presse dans la matinée du mardi, 11 décembre 2018, à Conakry, sous la présidence du chef de File de l’Opposition guinéenne, Mamadou Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), rapporte l’AGP.
Cette conférence de presse de l’Opposition Républicaine a eu pour objectif, de faire un point sur la situation sociopolitique du pays, particulièrement celle de la crise au sein du système éducatif.
Dans sa communication, le chef de File de l’Opposition guinéenne, Mamadou Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG, a dégagé les préoccupations de l’Opposition Républicaine, notamment la situation actuelle de l’Ecole guinéenne.
«Nos enfants ne sont pas en situation de classe, depuis le mois d’octobre. Nous courrons vers une année blanche. Si les enfants ne vont pas à l’école, les parents d’élèves, que nous sommes, nous devons être préoccupés par ce qui se passe dans ce secteur», a-t-il expliqué.
Selon lui, «lorsque vous confiez votre enfant à quelqu’un pour l’éduquer, s’il a des revendications, le minimum que vous puissiez faire c’est de l’écouter dans le respect et la considération. Examiner ses revendications, si vous ne pouvez pas tous satisfaire, vous essayez de le sensibiliser sur le rôle qui est du sien, parce que ce ne sont pas des animaux, ce sont des hommes, et aussi des parents d’élèves. Si l’éducation est sacrifiée, nous serons sur une bombe».
Pour le chef de File de l’Opposition guinéenne, «les maîtres, les enseignants, sont des parents d’élèves, ce sont des gens auxquels on peut parler dans le respect et la considération et qu’on peut sensibiliser. Mais, lorsque vous faites preuve de mépris, d’arrogance par rapport à des revendications, vous les gens chargés de l’éducation des enfants, vous avez créé une crise là où elle aurait pu être évitée, car le dialogue et la concertation doivent être privilégiés dans la recherche de solutions».
Il a souligné : «L’éducation est plus importante que tous le reste, parce que la Guinée d’aujourd’hui et de demain dépendra de l’attention qu’on accorde à la jeunesse, l’attention qu’on accorde à l’éducation».
Il a ainsi lancé un appel au gouvernement : «Qu’il se ressaisisse et passe à l’amiable, qu’il appelle les enseignants pour voir comment faire, pour sauver l’année scolaire en cours».