Lomé, 22 oct. (ATOP) – Le concours d’entrée à l’Ecole nationale de formation sociale (ENFS) a débuté ce jeudi 22 octobre dans tout le pays. La ministre en charge de l’Action sociale, Mme Adjovi Lolonyo Apédoh Anakoma, accompagné de son collègue de l’Enseignement technique et de l’Artisanat, Kokou Eké Hodin, se sont rendus au centre d’écrit de Lomé qui accueille 394 candidats pour s’assurer du bon démarrage des épreuves.
A l’issue de la visite, la ministre a exprimé sa satisfaction de voir que l’organisation ne souffre d’aucune difficulté, que tout se déroule normalement et que surtout les candidats composent dans le respect des mesures barrières à la COVID-19. « La formation professionnelle est l’un des importants leviers sur lequel le gouvernement mise pour assurer le développement du pays et l’ENSF est un vivier important qui produit chaque année des travailleurs sociaux qualifiés qui répondent aux besoins en compétences exprimées par l’administration publique et les organisations nationale et internationale », a-t-elle ajouté.
La directrice de l’ENSF, Mme Tchasse Adjendine Jeanne a expliqué que les étudiants en cycle I (niveau BEPC) feront trois ans de formation pour devenir des Agents de promotion sociale (APS) et ceux du cycle II (niveau BAC II) obtiendront après deux ans étude, un diplôme de cadre supérieur de développement social (CSDS). « Les travailleurs sociaux peuvent exercer dans les services de l’administration publique, dans les institutions privées et internationales, dans les ONG et associations. Ils peuvent aussi créer leur propre emploi », a indiqué la directrice.
L’ENSF a pour mission d’aider au renforcement de la cohésion sociale et à l’intégration des groupes défavorisés et vulnérables ; d’amener les populations à prendre conscience de leurs problèmes, à les analyser et à s’organiser pour les résoudre. Elle contribue également à la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) auprès des communautés à la base.
Au plan national, 763 candidats dont 433 filles et 3 non-voyants (une fille et deux garçons) composent dans deux matières (français et culture). Ils sont répartis dans cinq centres d’écrit, notamment Atakpamé, Sokodé, Kara, Dapaong et de Lomé. Ils sont au nombre de 132 au cycle I et de 631 au cycle II.