Kinshasa, 18 mars 2020(ACP)- Le Comité d’orientation stratégique du contrat désendettement-développement (C2D), liant la RDC et la France a pris deux premières décisions en rapport avec ledit contrat, au cours de sa première réunion du 11 mars présidée par les ministres des Finances et de la Fonction publique, signé entre la République démocratique du Congo et la République de France.
Selon un communiqué de l’ambassade de France en RDC reçu mercredi à l’ACP, la première décision porte sur l’appui du C2D sur principalement la matérialisation de la gratuité de l’enseignement par la construction et le soutien au fonctionnement du premier Institut de formation des maîtres de la RDC. « Ce soutien constituera une étape essentielle à la politique de gratuité et d’accès universel à l’enseignement », a précisé l’ambassadeur de France en RDC, François Pujolas.
La deuxième décision concerne la poursuite du programme d’interconnexion entre les régies financières du pays, afin d’améliorer la perception des recettes publiques de l’État congolais.
« Il s’agit d’un sujet majeur, auquel tiennent autant le Président Tshisekedi que son gouvernement, et d’abord le ministre des Finances. « Ce programme est stratégique pour la modernisation de l’Etat et la recherche d’une plus grande maîtrise des finances publiques congolaises », souligne l’ambassadeur de France qui s’est réjoui de ces actes.
Pour rappel, le contrat désendettement-développement est un mécanisme qui permet de réengager les sommes remboursées par la RDC au titre de sa dette résiduelle sur des projets de développement convenus de commun accord entre les deux pays. La deuxième tranche du C2D a été signée en novembre dernier à Paris, en marge de la rencontre entre les présidents Tshisekedi et Macron pour un montant de 65 millions d’euros. Elle vise principalement à soutenir les secteurs jugés prioritaires pour relancer le partenariat bilatéral, notamment l’éducation, la gouvernance administrative et financière, de la santé et la formation professionnelle.