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Le Coronavirus cause le vide dans les établissements primaires, secondaires et universitaires d’Abidjan (Reportage)


  17 Mars      21        LeaderShip Feminin (11285),

   

Abidjan, 17 mars(AIP)- Les écoles primaires, lycées, collèges, universités et grandes écoles ont fermé leurs salles de classe, mardi à Abidjan, au lendemain de la prise de 13 mesures par le Conseil national de sécurité (CNS) pour éviter la progression de la maladie à Coronavirus en Côte d’Ivoire qui enregistre déjà six cas.

Il est 10H30, le 17 mars 2020 quand l’AIP franchit le portail du groupe Pigier Côte d’Ivoire, l’une des grandes écoles de renom située dans le cœur du Plateau, la cité des affaires. Deux vigiles postés à l’entrée font observer le préau vidé de son monde habituel.

« Nous allons nous ennuyer pendant un mois parce que ces étudiants qui nous donnent souvent du fil à retordre vont rester à la maison. Ça sera vraiment difficile à supporter », commente le vigile, Poa Thierry.

Pour le responsable commercial de l’établissement, Okou Guillaume, la décision du CNS est salutaire et pertinente vu l’évolution de la pandémie. L’école étant un lieu de contact, l’idée de fermeture va contribuer à freiner la propagation du virus, soutient-il.

Une demie heure après, au Collège Notre Dame du Plateau. Les Sœurs enseignantes se précipitent pour libérer les filles internées. « Je suis contente de quitter précipitamment l’internat et de rentrer chez moi », se réjouit l’élève Zorom Maïmouna.

« C’est une question de vie ou de mort. On y peut rien! », lâche l’une des religieuses, sous le couvert de l’anonymat.

Au groupe scolaire Amon Dabi, le décor est le même. l’Une des vendeuses qui n’avait sans doute pas eu l’information la veille, range tristement ses marchandises sous un soleil de plomb.

La fièvre des grands jours de cours a également baissé à l’Université Félix Houphouët-Boigny après l’annonce de la fermeture des établissements d’enseignement supérieur. Silence de cathédrale et ambiance morose, pouvait-on constater dans cet antre du savoir.

« C’était prévisible, ces décisions s’appliquent à juste titre », a laissé entendre Zébré Bika, étudiante en Master 2 de criminologie qui aurait voulu qu’on maintienne les travaux dirigés.

Au département de Physique-Chimie, l’étudiant Courambatta confie que les travaux pratiques programmés pour ce jour ne pourront plus avoir lieu. Les examens de session initialement prévus du 24 mars au 04 avril sont reportés à une date inconnue.

Diverses appréciations de la mesure de fermeture des établissements primaires, secondaires et universitaires

Responsable commercial au Groupe Pigier, Okou Guillaume salue la mesure de fermetures des établissements primaires, secondaires et universitaires mais s’interroge sur la question de proximité. Pour lui, en dehors du cadre scolaire, la mesure devrait s’étendre aux  marchés et transports en commun qui sont également des lieux de contact.

Il appelle les Ivoiriens à accorder plus de sérieux à la pandémie plutôt que de tourner en dérision tout le drame provoqué par le coronavirus.

Doctorant en chimie-biologie, Tanoh Paul estime que la décision du gouvernement aura des répercussions sur le programme des cours et des examens. Elle va retarder en conséquence la fin de l’année universitaire 2018-2019, observe-t-il.

Assistante de direction du Doyen du département de Physique-chimie, Mlle Komenan pense que les mesures prises par l’Etat contribueront à éviter l’augmentation du nombre de cas.

« Aux grands maux, les grands remèdes », rectifie on collègue, Konan Amani. Il souhaite tout de même que l’Etat accompagne les populations en offrant gracieusement les caches-nez, du gel hydro-alcoolique et biens d’autres équipements de protection contre le COVID 19.

(AIP)

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