Abidjan, 07 mars (AIP)-Le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, Abdourhamane Cissé a lancé vendredi la phase 4 de l’extension de la centrale thermique d’Azito, d’un coût de 217 milliards de FCFA.
Ce projet à cycle combiné de 253 MW vise, selon le ministre, à atteindre une capacité d’environ 4000 MW au cours des prochaines années et un mix énergétique de 42% d’énergies renouvelables à fin 2030.
Abdourhamane Cissé a précisé que le projet permettra la création d’environ 2 000 emplois directs et indirects en phase de construction et l’accent sera mis sur la promotion des petites et moyennes entreprises (PME) ivoiriennes dans la réalisation des travaux.
La société Azito Energie contribue déjà, à travers sa centrale existante, à hauteur de 30% de la production nationale brute d’électricité qui s’est élevée, à fin 2019, à 10 613 MWh.
Le représentant régional pour l’Afrique de l’Ouest et centrale de la Société financière internationale (SFI), Aliou Maïga, a au nom des partenaires financiers, salué ce projet supplémentaire pour « répondre à la demande intérieure (en électricité) croissante ». Pour le groupe de la Banque mondiale, ce projet est d’une importance capitale.
Cette phase 4 du projet d’extension de la centrale thermique d’Azito est financée par la SFI du groupe de la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Proparco qui est une filiale de l’Agence française de développement, l’Agence allemande de développement (DEG), l’Agence néerlandaise de développement (FMO), le fonds de l’OPEP pour le développement international, le Fonds d’infrastructures pour l’Afrique et la Société belge d’investissement (BIO).
Le gouvernement ivoirien a mis en place plusieurs projets majeurs, notamment le Programme national d’électrification rurale (PRONER), la vulgarisation du Programme électricité pour tous (PEPT) et la réduction de 20% du tarif social domestique 5A pour améliorer la fourniture de l’électricité aux populations.
Ainsi, la capacité de production a augmenté d’environ 60% depuis 2011 pour s’établir aujourd’hui à 2 229 MW, signale-t-on.
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