Dakar, 25 dé (APS) – Des acteurs de la pêche artisanale, membres du
réseau national des Conseils locaux de pêche artisanale (RNCLPA), ont
réitéré mardi leur volonté d’aller vers des pêcheries maritimes
durables.
Ils l’ont fait savoir à Mbour (ouest) lors d’une journée de
sensibilisation et d’échanges sur la transparence dans la gestion des
pêches et les contraintes liées au bon fonctionnement des Conseils
locaux de pêche artisanale (CLPA).
Organisée avec le soutien du Partenariat régional pour la conservation
de la zone côtière et marine (PRCM), cette activité a regroupé les
coordonnateurs des 38 CLPA que compte le Sénégal.
Ndiaga Cissé, secrétaire général dudit réseau en charge des affaires
administratives a rappelé que le 3 février 2015, lors de la première
Conférence internationale de la fisheries transparency initiative
(FITI), en Mauritanie, le président Macky Sall s’était engagé à faire
intégrer le Sénégal dans cette initiative.
’’Le RNCLPA, à travers ses membres, a estimé devoir essayer de voir
comment mettre en application cet engagement du chef de l’Etat, car la
transparence est importante dans la gestion des pêcheries’’, a
souligné le secrétaire général du réseau.
La rencontre de Mbour a été une occasion pour les coordonnateurs des
différents CLPA de dénoncer l’absence d’accompagnement de la part de
l’Etat qui, pourtant, est à l’origine de la création de cette
structure, à travers l’arrêté ministériel n°9077 du 8 octobre 2010
portant création, organisation et fonctionnement de CLPA.
La mauvaise gouvernance des pêches entraine la surexploitation et le
‘’partage injuste’’ des bénéfices, a affirmé, le sénégalais Mansor
Ndour, coordonnateur régional de la Fisheries transparency initiative
(FITI) en Afrique de l’Ouest.
’’Les stocks de poisson à l’échelle mondiale font face à un avenir
incertain. La mauvaise gouvernance des pêches fait partie du problème
ayant entrainé la surexploitation et le partage injuste des
bénéfices’’, a notamment dit M. Ndour.
’’Divers facteurs ont contribué à cette situation, notamment la
fixation de quotas de pêche trop élevés, l’allocation inadéquate des
subventions voire la corruption’’, a fait noter Mansor Ndour.
De nombreux Etats côtiers font face à d’’’énormes difficultés’’ pour
lutter contre la pêche illégale et s’assurer que le secteur publie des
données de captures prises et en temps opportun.
’’Bien qu’il existe de nombreux facteurs pour parvenir à une pêche
durable, la disponibilité d’informations publiques, complètes et
crédibles est essentielle. Sans transparence, les gouvernements ne
peuvent pas fonctionner à leur véritable potentiel’’, a expliqué
Ndour.
Selon lui, la transparence de l’information nourrit la connaissance et
le partage d’idées. Elle approfondit aussi la compréhension de la
nature importante du secteur de la pêche, ainsi que les défis
existants, a poursuivi Mansor Ndour, soutenant qu’une pêche durable a
besoin de transparence.
Dakar, 25 dé (APS) – Des acteurs de la pêche artisanale, membres du
réseau national des Conseils locaux de pêche artisanale (RNCLPA), ont
réitéré mardi leur volonté d’aller vers des pêcheries maritimes
durables.
Ils l’ont fait savoir à Mbour (ouest) lors d’une journée de
sensibilisation et d’échanges sur la transparence dans la gestion des
pêches et les contraintes liées au bon fonctionnement des Conseils
locaux de pêche artisanale (CLPA).
Organisée avec le soutien du Partenariat régional pour la conservation
de la zone côtière et marine (PRCM), cette activité a regroupé les
coordonnateurs des 38 CLPA que compte le Sénégal.
Ndiaga Cissé, secrétaire général dudit réseau en charge des affaires
administratives a rappelé que le 3 février 2015, lors de la première
Conférence internationale de la fisheries transparency initiative
(FITI), en Mauritanie, le président Macky Sall s’était engagé à faire
intégrer le Sénégal dans cette initiative.
’’Le RNCLPA, à travers ses membres, a estimé devoir essayer de voir
comment mettre en application cet engagement du chef de l’Etat, car la
transparence est importante dans la gestion des pêcheries’’, a
souligné le secrétaire général du réseau.
La rencontre de Mbour a été une occasion pour les coordonnateurs des
différents CLPA de dénoncer l’absence d’accompagnement de la part de
l’Etat qui, pourtant, est à l’origine de la création de cette
structure, à travers l’arrêté ministériel n°9077 du 8 octobre 2010
portant création, organisation et fonctionnement de CLPA.
La mauvaise gouvernance des pêches entraine la surexploitation et le
‘’partage injuste’’ des bénéfices, a affirmé, le sénégalais Mansor
Ndour, coordonnateur régional de la Fisheries transparency initiative
(FITI) en Afrique de l’Ouest.
’’Les stocks de poisson à l’échelle mondiale font face à un avenir
incertain. La mauvaise gouvernance des pêches fait partie du problème
ayant entrainé la surexploitation et le partage injuste des
bénéfices’’, a notamment dit M. Ndour.
’’Divers facteurs ont contribué à cette situation, notamment la
fixation de quotas de pêche trop élevés, l’allocation inadéquate des
subventions voire la corruption’’, a fait noter Mansor Ndour.
De nombreux Etats côtiers font face à d’’’énormes difficultés’’ pour
lutter contre la pêche illégale et s’assurer que le secteur publie des
données de captures prises et en temps opportun.
’’Bien qu’il existe de nombreux facteurs pour parvenir à une pêche
durable, la disponibilité d’informations publiques, complètes et
crédibles est essentielle. Sans transparence, les gouvernements ne
peuvent pas fonctionner à leur véritable potentiel’’, a expliqué
Ndour.
Selon lui, la transparence de l’information nourrit la connaissance et
le partage d’idées. Elle approfondit aussi la compréhension de la
nature importante du secteur de la pêche, ainsi que les défis
existants, a poursuivi Mansor Ndour, soutenant qu’une pêche durable a
besoin de transparence.