Dakar, 23 juil (APS) – La section enseignement supérieur et recherche
du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal
(SUDES/ESR) exige la « réouverture immédiate » de l’Institut de
prévoyance médico-sociale (IPMS), qui est « presque à l’arrêt depuis
trois mois ».
« Le SUDES/ESR exige la réouverture immédiate de l’IPMS et de son
autonomie de gestion », a déclaré son secrétaire général Oumar Dia,
lors d’une conférence de presse, mardi, à Dakar.
Les membres de la section enseignement supérieur et recherche du SUDES
réclament aussi « la fin de l’intimidation du personnel de l’IPMS et de
son directeur ».
« Le SUDES/ESR se réserve le droit de bloquer les activités
pédagogiques et scientifiques de l’Université Cheikh-Anta-Diop en cas
de non-satisfaction » de ses revendications, avertit M. Dia.
Il dénonce le « blocage (…) de la polyclinique de l’IPMS », « depuis
début mai ». Un blocage qui a, selon lui, pour objectif « la disparition
pure et simple de cet important outil ».
Oumar Dia souligne que l’Institut de prévoyance médico-sociale a sorti
les bénéficiaires de ses services de « l’insécurité sanitaire ».
Le SUDES/ESR dénonce les actes de nature à empêcher le « fonctionnement
normal et régulier de la polyclinique de l’IPMS ». « Comment comprendre
que cet outil, qui a donné tant de satisfaction à l’écrasante majorité
des travailleurs de l’UCAD, soit presque totalement à l’arrêt depuis
trois mois ? » se demande M. Dia.
Le recteur de l’UCAD avait pourtant « pris les engagements pour un
redémarrage imminent, depuis le 3 juin 2019, mais ils (ces
engagements) ne sont toujours pas matérialisés », déplore le secrétaire
général du SUDES/ESR.
Le syndicat « s’attendait à ce que tous (…) travaillent à préserver et
développer cet outil, en tenant compte du rôle essentiel qu’il joue
dans la prise en charge médicale » des enseignants et chercheurs,
ajoute M. Dia.
DS/ESF/ADL/BK