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Les actions menées dans le secteur en 2017 en cours d’évaluation


  13 Juin      24        Innovation (5637), Non classé (446),

   

Lomé, le 13 juin (ATOP) – La revue conjointe 2018 du secteur de l’éducation censée rendre compte des réalisations physiques et financières de l’année 2017 se tient du 12 au 14 juin à Lomé, à l’initiative du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de la Formation professionnelle et ses partenaires, en collaboration avec le Secrétariat technique permanent (STP) du Plan sectoriel de l’éducation (PSE).

Selon les organisateurs, cette septième revue intervient dans un contexte particulier. En effet d’après eux, les activités du secteur de l’éducation doivent concilier les directives mondiales prises à travers les dix-sept Objectifs de développement durable (ODD) dont le quatrième spécifiquement consacré à l’éducation, affirme la nécessité d’ « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie », et les orientations du Plan national de développement (PND).

L’objectif est de faire le suivi de l’exécution physique et financière des activités inscrites au PSE ainsi que les indicateurs de performance pour l’année 2017, informer les participants des grands chantiers en cours et à venir au sein du secteur, débattre d’une thématique transversale et en tirer des recommandations pour la mise à jour de la politique sectorielle.

Les présentations sous sectorielles montreront ce que l’Etat et ses partenaires ont pu mobiliser pour le compte du secteur de l’éducation en 2017, et ce que les ressources engagées ont permis de réaliser dans les domaines de l’accès, de l’équité, de la qualité de l’éducation, ainsi que les modes de gestion et du pilotage du secteur.

Deux thématiques ont été retenues cette année, dont une transversale aux trois secteurs formels et relative à la problématique de la gestion des flux, et une deuxième relative à la synergie qu’on peut développer entre l’alphabétisation et l’éducation non formelle d’une part, l’enseignement technique et la formation professionnelle d’autre part.

A terme, cette revue permettra d’identifier les forces et les faiblesses de l’exécution financière et physique du PSE en 2017 ainsi que l’atteinte des objectifs à travers l’analyse des principaux indicateurs statistiques. Elle formulera également des recommandations « pertinentes » pour la mise en œuvre du PSE, élaborera et rendra disponible un aide-mémoire de la revue.

Ces assises ont été ouvertes par le président du comité sectoriel, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de la Formation professionnelle, Pr Komi Tchakpélé. Celui-ci avait à ses côtés ses collègues Georges Aïdam de l’Enseignement technique, Nicoué Broohm de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et Mme Tchabinandi Kolani-Yentacharé de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation ainsi que le représentant de l’UNICEF, chef de file des Partenaires techniques et financiers (PTF), Isselmou Boukhary.

Le ministre Tchakpélé a insisté sur les grands chantiers engagés par le gouvernement dans le secteur de l’éducation notamment, la révision des curricula dans l’enseignement primaire, l’allègement des programmes de l’enseignement du secondaire général, la création et la validation de la politique de la petite enfance, l’élaboration et la validation de la politique nationale sur les enseignants, la finalisation de la stratégie de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, etc. « Tous ces chantiers exigent de profondes réflexions partagées sur le développement des compétences dans notre pays en général, et sur le système d’orientation scolaire et professionnel des élèves en particulier », a-t-il souligné. C’est pourquoi, il a convié les participants à être attentifs aux présentations des réalisations effectuées, à engager des discussions « franches » et à faire des propositions « constructives », capable de promouvoir une éducation « efficiente, équitable et de qualité » pour tous dans le pays.

D’après le Secrétaire technique permanent du PSE, Pr Yawo Akakpo-Numado globalement, la qualité de l’éducation primaire et secondaire s’est améliorée en 2017 grâce notamment aux fonds alloués par l’Etat avec un budget en augmentation de 3% mais des défis restent à relever.

Le chef de file des PTF, Isselmou Boukhary a salué les actions menées l’année dernière par le gouvernement pour l’atteinte des objectifs définis dans le PSE et réitéré le soutien des partenaires à ces efforts. ATOP/MEK/AYA

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