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Les banques islamiques ne représentent que 5% des activités bancaires de l’UEMOA (CREPMF)


  7 Novembre      36        Economy (15182),

   

Abidjan, 07 nov 2021 (AIP)- Les banques islamiques représentent 5% des activités des banques de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (UEMOA), a révélé samedi 5 novembre 2021, à Abidjan, M’Baye Sidy, du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF), lors de l’édition inaugurale de Islamic finance conversations (IFC).

Selon M. M’Baye, la finance islamique est encore à la traine dans cette partie régionale de l’Afrique d’environ 110 millions d’habitants dont près de 60% d’obédience musulmane dans des pays comme le Mali et le Niger. La finance islamique y est pratiquée depuis trois décennies à travers des banques islamiques au Niger et au Sénégal.

« 60% de ces populations sont musulmanes avec des taux avoisinant les 90% dans des pays comme le Mali et le Niger. La finance islamique n’est pas développée dans la zone. Selon un rapport de 2016, les actifs des structures islamiques sont estimés à 2700 milliards de dollars en 2020. L’Afrique de l’ouest ne détient que 05% des actifs de la finance islamique », a-t-il souligné.

L’économiste Sidy M’Baye est revenu sur les réformes en cours pour permettre à la finance islamique en Afrique de l’ouest de prendre son envol dans un secteur d’activité où « les années à venir s’annoncent fastes ». Les prévisions de la Banque mondiale stipulent que les actifs des structures islamiques devraient atteindre 3500 milliards de dollars d’ici 2023.

Il s’agit de la mise en place un cadre réglementaire dédié aux marchés des capitaux islamiques sur le marché financier régional, une phase de promotion du marché des capitaux islamiques à travers des actions de communication et de renforcement de capacités des acteurs sur quatre ans, la mise en place d’un indice de finance islamique à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) afin d’attirer de nouveaux investisseurs, d’accroître la visibilité sur le marché régional et d’en faire une référence.

Les IFC sont un cadre d’échanges pour comprendre les dynamismes des marchés, les enjeux stratégiques, les démarches conceptuelles et les opportunités offertes pour le développement d’une véritable industrie de l’économie islamique au service d’une inclusion financière et du développement durable en Afrique, a expliqué le CEO de Dextery Africa, Sory Touré, dont le cabinet est initiateur de cette tribune d’échanges.

Il a appelé à de nouveaux systèmes économiques tournés vers d’autres paradigmes au vu des bouleversements mondiaux qu’ont connus les Etats et qui ont amené les acteurs économiques à repenser les systèmes financiers et les relations économiques pour permettre aux structures bancaires islamiques de contribuer au développement de l’économie africaine et l’inclusion financière.

Le cabinet Dexterity Africa est spécialisé dans le conseil, la finance islamique et le management des projets. Et IFC se veut le creuset des grandes de l’économie et de la finance islamique rencontres de l’économie et de la finance publique.

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