Abidjan, 06 fév (AIP) – La vision des préfets de région de la problématique de l’intégration de tous les enfants en âge de scolarisation dans le système éducatif formel en Côte d’Ivoire est au centre d’un atelier d’échanges ouvert jeudi à l’hôtel Président de Yamoussoukro.
Il s’agit de recueillir leurs avis de même que ceux des directeurs régionaux de l’éducation nationale avec qui ils animent les cellules régionales d’accompagnement des structures islamiques d’éducation et améliorer ainsi la stratégie nationale d’intégration des enfants de ces structures au système éducatif formel.
A ce jour environ deux millions d’enfants d’âges scolaires sont exclus du système éducatif.
« La majorité des deux millions d’enfants qui sont en dehors du système éducatif se retrouvent dans les structures islamiques d’éducation non formelles, ne respectant pas les programmes et n’ayant pas les enseignants qualifiés », a indiqué le conseiller technique du ministre de l’éducation nationale, Méa Kouadio qui ajoute que « si nous ne faisons aucun effort, si ces enfants sont maintenus hors du système éducatif formel, nous réduisons les chances d’exercice de leurs droits de citoyens » dans une volonté globale de cohésion sociale.
Pour le coordonnateur national du programme d’éducation Côte d’Ivoire-UNICEF, Guédé Biagné, tous les enfants vivant sur l’ensemble du territoire national ivoirien doivent jouir de tous leurs droits particulièrement de leur droit à l’éducation.
« Il s’agit de l’éducation dont les contenus d’enseignement et les contenus socio-éducatifs correspondent au socle commun de connaissances, de compétences et de culture déterminé par le gouvernement de Côte d’Ivoire et qui garantit à chaque enfant de ce pays le plein épanouissement et la participation à la vie socio-professionnelle et au raffermissement de la cohésion sociale », a-t-il précisé.