MAP Nairobi: Morocco Takes Part at Ministerial Preparatory Meeting for Africa Fertilizer and Soil Health Summit MAP 21st Birthday of HRH Crown Prince Moulay El Hassan, Occasion for Moroccans to Reaffirm Unwavering Attachment to Glorious Alaouite Throne GNA Official: Ghana’s men’s quartet secure qualification to Paris 2024 Olympics GNA STMA presents grants to arts and crafts artisans in Sekondi-Takoradi GNA Prioritise sustainable policies beyond IMF programme – Prof Bokpin to BoG GNA Kulkpong women hopeful of economic turn-over through shea project GNA Bawumia commends Ghana-EU Partnership Dialogue GNA Ghana hosts West African consultative meeting to transform dryland agriculture NAN World Asthma Day: Expert calls for improved knowledge, access to medicines MAP Mohammed VI Foundation of African Ulema Holds Quran Memorization, Recitation Competition

Nouveau code de procédure pénale au Burkina : la société civile relève une «importante insuffisance»


  30 Mai      27        Society (33436), Technologie (1316),

   

Ouagadougou, 29 mai 2019 (AIB) – Des acteurs de la société civile burkinabè ont regretté  mardi, «l’importante insuffisance» du nouveau code de procédure pénale qui en l’état, les empêcherait d’exiger des réparations en cas d’infractions liées à la corruption ou en cas de graves crimes tels que la torture et les crimes environnementaux.
«Le fait qu’on ne reconnaisse pas aux organisations de la société civile, la possibilité de porter l’action civile en réparation, dans le cadre de la poursuite d’infractions liées à la corruption, constitue une insuffisance importante», a affirmé  Urbain Kiswendsida Yaméogo, mardi après-midi, lors d’une rencontre avec la presse.
Le porte-parole du Centre d’information et de formation en matière de droits humains en Afrique (CIFDHA) relevait la principale divergence  qui oppose la société civile au gouvernement, par rapport au nouveau code de procédure pénale, adoptée ce mercredi.
«Nous avons plaidé pour que les députés puissent porter la question en plénière, pour qu’un certain nombre de crimes importants, notamment les crimes liés à la torture, les crimes portant gravement atteinte aux droits de la femme, ainsi qu’aux droits de l’enfant et les crimes environnementaux, puissent se constituer partie civile et porter l’action civile en réparation».
Toutefois, Urbain Kiswendsida Yaméogo a reconnu que beaucoup de leurs doléances ont été prises en compte dans le projet de code de procédure pénale.
«Il y a beaucoup d’innovations qui permettent désormais de garantir le droit à un procès équitable et surtout d’encadrer les conditions de détention, notamment la détention provisoire», a-t-il expliqué.
M. Yaméogo a aussi noté l’intégration des principes liés à l’entraide judiciaire, notamment donc l’extradition et la question de la prise en compte de la torture parmi les infractions qui pouvaient faire l’objet de perquisition domiciliaire.
Mercredi, lors de l’adoption du nouveau code de procédure pénale, le  ministre de la Justice René Bagoro, a assuré que le texte assouplit désormais la procédure de convocation et allège les procédures judiciaires.

adi/ata

Dans la même catégorie