Porto-Novo, 04 Fév. (ABP) – Le président Patrice Talon a officiellement Installé ce mardi à Cotonou, les membres du Conseil National de l’Education (CNE) pour dépolitiser et promouvoir un système éducatif en adéquation réelle avec les besoins en formation du marché de l’emploi.
« Pour compter d’aujourd’hui, les personnalités les plus unanimement réputées expertes dans les divers domaines de l’éducation quelque soit leurs couleurs politique, présideront au destin de l’école », a martelé le président Patrice Talon à l’installation du CNE, marquant ainsi sa détermination à mettre un terme à toutes formes de pratique ayant cours jusque-là dans le secteur de l’éducation au Bénin.
Au nombre de 29, les membres du Conseil national de l’éducation, ont entre autres missions selon le décret n°2018-395 du 29 août 2018, de proposer les normes et standards de qualité des contenus de formation et d’apprentissage et de définir les procédures d’évaluation et de certification pour l’ensemble du système éducatif en tenant compte des grandes orientations nationales de développement et des besoins du marché du travail. Le CNE devient ainsi une véritable autorité administrative publique avec des organes spécifiques que sont l’Assemblée plénière, le bureau exécutif, les Commissions et le Secrétariat exécutif. Son installation officielle consacre l’aboutissement d’un long processus de diagnostic, d’étude, de conception et de mise en œuvre du nouveau cadre de gouvernance de l’Ecole au Bénin. Il a un champ thématique de compétences variées qui lui permet d’avoir un droit de regard sur la quasi-totalité des questions liées au secteur de l’éducation.
Pour le président de la République, la mise en place du CNE est le début d’un processus de mutation complète du système éducatif béninois. « Qu’il s’agisse des programmes, du déploiement du personnel enseignant, de la carte scolaire ou universitaire, des affectations budgétaires, des accréditations ou des contrôles des établissements publics ou privés, plus rien ne sera décidé et mis en œuvre par qui que ce soit, sans les sachants que voici », a fait savoir Patrice Talon.