Kinshasa, 27 avril 2020 (ACP) – La Synergie des syndicats des enseignants de la RDCongo plaide, dans une déclaration parvenue lundi à l’ACP, pour la mise en place par le Comité technique de la riposte contre le covid19, des dispositifs exceptionnels dans les écoles pour permettre la reprise des cours et sauver l’année scolaire 2019-2020.
Après l’évaluation de la situation qui prévaut dans le secteur de l’EPST depuis la fermeture des écoles suite à la pandémie de coronavirus, le Syndicat national des enseignants des écoles conventionnées catholique (SYNECAT), le Syndicat national des enseignants des écoles conventionnées protestante (SYNEP), la Centrale congolaise du travail (CCT), la Force agissante (F.A), et le Collectif des femmes et enfants pour la vie et le développement (COFEVID) réunis tous en Synergie, appellent à la mise à profit de cette période de confinement jusqu’au 20 mai pour désinfecter les écoles des provinces touchées par le covid19,
D’ériger les dispositifs de lavage des mains, de préparer le dépistage des élèves et du personnel enseignant en vue de permettre à l’EPST de reprogrammer les activités scolaires en souffrance par la reprise effective des cours.
Ils ont examiné également d’autres secteurs de l’enseignement notamment, la situation des N.U, la mutuelle de santé des enseignants, la révocation abusive des cadres et proveds, et les autres.
Outre la recommandation pour sauver l’année scolaire, ces représentants des enseignants demandent au gouvernement la restitution de la mutuelle de santé au comité de crise désigné par la commission paritaire et ministère de tutelle, de rétablir dans leur droit le personnel révoqué irrégulièrement, de mettre en place une commission technique mixte devant rationaliser les effectifs des enseignants N.U en vue d’enclencher leur paiement, etc.
La déclaration est signée par le secrétaire général du SYNECAT, Jean-Bosco Puna, le président du SYNEP Jonas Mudiandambu, le secrétaire général de F.A, Jean Tunda, le secrétaire exécutif de l’enseignement de la CCT, Jeanine Ukurmu, et de la présidente du COFEVID, Félicité Ntanga. ACP/Kayu