Abidjan, 30 jan (AIP) – Le directeur de cabinet du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kabran Assoumou, a présidé, mercredi, au siège de la Banque africaine de développement (BAD), une réunion du Groupe des partenaires qui a relancé le programme d’une École numérique d’excellence africaine (ENEA).
La phase pilote s’achève fin 2020 en Côte d’Ivoire. Pour Kabran Assoumou, la question est d’anticiper en adaptant la méthode de la pédagogie au futur auquel les enfants seront confrontés dans un monde en changement dont ils ne doivent pas être en retard du départ du train.
En comparaison avec Singapour, le directeur des technologies et systèmes d’information, Aboubacar Coulibaly, a indiqué que la péninsule a adopté une politique volontariste d’éducation de la jeunesse adoptant les méthodes dont la Côte d’Ivoire pourrait s’inspirer.
La prochaine étape, après cette année concernera son appropriation par le gouvernement ivoirien en vue de son extension et de son implémentation sur l’ensemble du territoire.
La quarantaine de participants au conclave d’Abidjan est appelée à passer en revue les leçons apprises et les recommandations politiques issues de la mise en œuvre du projet ENEA de pré-échelle et pilote, identifier les éléments durables du programme et définir les stratégies d’intégration qui peuvent être transposées dans les politiques nationales sur la base de ces éléments.
Il s’agira enfin d’identifier d’éventuels partenaires pour prolonger le projet pilote ENEA de 12 mois supplémentaires pour terminer le dernier cycle, celui des modèles de développement des enseignants et de toute l’école, tout en poursuivant la recherche et évaluation d’impact en cours.